L'Autorité de sûreté nucléaire estime que l'exploitation du réacteur numéro 2 peut se poursuivre pour dix ans de plus
L'autorité de sureté nucléaire (ASN) considère que le réacteur n°2 de la centrale du Bugey est apte à être exploité pour une durée de dix années supplémentaires après son troisième réexamen de sûreté", annonce-t-elle mercredi 25 juillet dans un communiqué.
"Pour la poursuite de son exploitation, l'ASN a préparé de nouvelles prescriptions
visant à renforcer la sûreté. Elles feront l'objet d'une décision de l'ASN d'ici la fin de l'année", précise-t-elle.
L'avis de l'ASN a été notifié à EDF et communiqué à la ministre de l'Energie. Le réacteur n°2 de la centrale nucléaire du Bugey est le troisième réacteur du parc nucléaire français à faire l'objet d'un réexamen de sûreté trente ans après sa mise en service.
Le réacteur numéro 1 de la centrale du Tricastin (Drôme) avait été le premier, l'ASN ayant approuvé en décembre 2010 la poursuite de son exploitation pour 10 ans.
La même'autorité avait, égalment estimé en juillet 2011 que l'exploitation du réacteur N°1
de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) pouvait se poursuivre pour dix années
supplémentaires, sous réserve de travaux. Depuis, le président François Hollande
a promis de fermer d'ici cinq ans la doyenne controversée des centrales françaises.
En France, l'autorisation d'exploiter un réacteur nucléaire ne précise pas de limite dans le temps. En revanche, l'exploitant d'un réacteur nucléaire est tenu de réaliser tous les dix ans un réexamen de la sûreté de son installation, à l'issue duquel l'ASN prend position sur la poursuite de son exploitation.