6 mois de prison dont 3 fermes, requis contre les manifestants violents du week end dernier.
LYON, La "marche des cochons" rebaptisée
Malgré l'interdiction préfectorale de cette manifestation, les identitaires lyonnais retentent le coup.
Les violences étaient intervenues quelques heures après le rassemblement d'extrême droite qui s'était vu opposer une contre-manifestation de militants d'extrême gauche. Six personnes, des deux mouvances, avaient été interpellés. Ils étaient jugés lundi en comparution immédiate.
Ils sont soupçonnés de participation à un attroupement armé.
Rappel des faits
"Une quinzaine d'individus typés extrême droite, à tendance skinhead", selon les mots de la police, s'en sont pris aux clients d'un bar situé des pentes de la Croix-Rousse. "Deux personnes ont été victimes de légères violences mais il n'y a pas eu d'interpellation", les forces de l'ordre n'ayant pu rattraper les agresseurs. En plus de cette rixe, la police a recensé "un dépôt de plainte d'un propriétaire de kebab pour une porte abîmée" et "trois vitrines étoilées" samedi après-midi dans le Vieux Lyon, après la manifestation de plusieurs centaines de militants d'extrême droite. Six personnes se trouvaient dimanche en garde à vue après ces incidents, "trois pour dégradations volontaires en réunion et trois pour port d'arme prohibé", précise-t-on à