Mardi matin, le trafic ferroviaire était normal sur l'ensemble du réseau SNCF, après les perturbations importantes enregistrées lundi 28 mai sur la circulation des TGV. Des passagers en provenance du sud et du sud-ouest sont arrivés à Paris dans la nuit avec plusieurs heures de retard. En cause : un suicide et un incident technique...
Dans la Drôme, lundi vers 19h, un suicide sur une voie aux environs de la gare de Valence a entraîné plusieurs heures de retard sur l'axe TGV reliant la capitale à Marseille. Les passagers du train, endommagé par la collision, ont été transbordés dans un autre TGV et ont subi près de quatre heures de retard. Plus d'une dizaine d'autres trains à grande vitesse ont accusé des retards de 45 minutes à une heure, selon la SNCF. Au cours de ces derniers jours, le réseau a dû faire face à une "vague" de suicides.
A noter également lundi soir, un problème technique: une caténaire a été arrachée par un TGV vers 20h30, près de Tours, sur la ligne Paris-Bordeaux. Cet incident a perturbé le trafic dans les deux sens. Conséquence : plusieurs heures de retard pour les 525 voyageurs du TGV concerné, ainsi que pour les passagers de plusieurs autres trains circulant sur le même axe, déroutés sur voie classique. La circulation a repris mardi matin après la mobilisation de 200 techniciens.
Au total, quelque 10 500 voyageurs sont arrivés dans la capitale (Gare de Lyon et Montparnasse) après la fermeture du métro. La préfecture de Paris a activé le "plan Pégase" (Plan contre l'engorgement des gares en situation exceptionnelle) pour permettre aux naufragés du rail de regagner leur domicile.
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