Lyon fait partie des sept collectivités désireuses d'expérimenter la lutte contre la pollution citadine
Lyon, aux côtés de Grenoble, Paris, Saint-Denis, Bordeaux, Clermont-Ferrand et Aix-en-Provence participera, via ses représentants, à une "réunion de travail" programmée le 20 septembre avec les sept collectivités volontaires. Le sujet sera également à l'ordre du jour de la conférence environnementale les 14 et 15 septembre prochain.
Nom de code ZAPA, c'est ainsi que se nomera le groupe des sept collectivités volontaires pour expérimenter des zones d'accès restreint aux véhicules les plus polluants
Un constat alarmant
Quelque 12 millions de Français ont vécu en 2011 dans des zones n'ayant pas respecté les valeurs limites annuelles relatives aux particules fines, émises notamment par les voitures, selon le bilan annuel de la qualité de l'air rendu public lundi 6 août 2012 par le ministère de l'Ecologie.
Pour les PM10, particules inférieures à 10 micromètres à l'origine de nombreuses pathologies respiratoires, les concentrations ont diminué "légèrement entre 2010 et 2011 sur les stations industrielles et rurales", mais sont en "légère augmentation" en ville et près des axes de circulation automobile, selon le bilan mis en ligne par le ministère (http://bit.ly/OFR6mt).
Les particules les plus fines, majoritairement émises par la circulation en milieu urbain mais aussi par le chauffage au bois, l'industrie et l'agriculture, sont à l'origine de 42.000 décès prématurés chaque année en France.
Les dépassements récurrents dans plusieurs agglomérations des seuils limites (40 microgrammes par m3 en moyenne annuelle et 50 microgrammes en moyenne journalière à ne pas dépasser plus de 35 jours par an) exposent la France à des sanctions financières de la part de la Commission européenne.