Le 3 janvier est le jour le plus meurtrier de l’année. C’est ce qu’indique l’Insee dans son étude sur le sujet publiée en octobre 2024. Mais savez-vous dans quels départements du Grand Est meurt-on le plus ? Zoom sur la mortalité dans la région.
Depuis vingt ans, le 3 janvier est la journée la plus meurtrière de l’année. Dans sa dernière étude sur le sujet publiée en octobre 2024, l’Insee déclare que, de 2004 à 2023, le 3 janvier a été le jour le plus meurtrier de l’année, avec un nombre moyen de décès de 1900 contre 1600 sur l’ensemble de la période soit plus 19%.
En cause selon l’organisme, ce jour suit les fêtes de fin d’année. “Le désir de passer ces fêtes avec ses proches, ainsi que celui d’atteindre une nouvelle année pourrait donc retarder la survenue du décès des personnes en fin de vie”, explique l’Insee. Autre raison avancée, cette période correspond à une reprise des opérations chirurgicales programmées.
Outre ce jour particulièrement meurtrier, la période hivernale est elle aussi funeste surtout pour les personnes âgées de 60 ans et plus. C’est entre janvier et février que le risque de décès est le plus haut.
Un phénomène observé par les professionnels : “Depuis le début de l’année, on est clairement dans un pic de décès. Hier déjà ça a bien commencé. C’est toujours pendant cette période courte après les fêtes”, déclare Léa Da Silva, responsable de l’agence Pompes Funèbres Guidon à Nancy.
Dans quels départements du Grand-Est meurt-on le plus ?
Dans le Grand Est justement, une autre étude de l’Insee révèle que c’est en Moselle et dans le Bas-Rhin, les deux régions les plus peuplées, que l’on décède le plus avec respectivement 10 500 et 10 200 décès domiciliés. Le Haut-Rhin prend la troisième place du classement avec 7300 décès domiciliés pour l’année 2023 suivi par la Meurthe-et-Moselle avec 7100 décès domiciliés, la Marne avec 5400 décès et les Vosges avec 2700 décès.
Une espérance de vie légèrement en dessous de la moyenne nationale
L’espérance de vie provisoire dans la région est quant-à-elle légèrement inférieure à celle de l’échelle nationale. En 2023, l’espérance de vie à la naissance atteindrait 84,8 ans pour les femmes et 79,4 ans pour les hommes contre 85,7 et 80 au niveau national.
Si les perspectives sont moroses, l’Insee relativise et indique que c’est le 15 août, un jour d’été et férié, que l’on meurt le moins. L’organisme ajoute que le dimanche est le jour de la semaine le moins meurtrier.