Evian a logiquement arraché le match nul dans les arrêts de jeu (1-1) au nez d'une équipe du Sochaux sans grand génie
Les Savoyards (17ème) restent certes sur 9 matchs sans victoires, mais évitent la zone de relégation, avec une meilleure différence de but que Bordeaux.
Ce samedi 22 octobre, en manque de confiance avant la rencontre, Sochaux (10ème), qui n'avait pris que 3 points sur les 4 dernières journées, n'a pas amélioré son moral.
Profitant d'un hôte plutôt amorphe, les Savoyards dictaient le tempo lors de la première demi-heure avec, dans le rôle du pyromane, Daniel Wass. D'une fulgurante frappe longue distance, le remuant international danois trouvait la transversale de Richert (10), avant de se montrer dangereux face à Mikari (30), puis sur un tir croisé qui filait le long du poteau doubien (34).
De loin, Khalifa tentait également sa chance sans plus de succès (36). Côté sochalien, seule une tête piquée de Butin, sur service de Nogueira, faisait office d'occasion chaude (32).
Sochaux effaçait son insipide première période à la sortie des vestiaires, quand Martin lançait Maïga dans la profondeur. Laquait se couchait correctement sur le tir de l'attaquant sochalien, mais relâchait le ballon dans les crampons de Butin, qui, à l'affût, marquait (51).
Contre le cours du jeu, Sochaux venait de prendre un avantage qui a longtemps paru décisif. La machine savoyarde tournait en effet à vide, sans solution face à la plus mauvaise défense de L1 (22 buts encaissés), plutôt solide samedi soir.
Deux têtes dangereuses de Maïga (66) puis Butin (69) et surtout le gâchis de Bakambu, qui ratait le cadre à trois mètres du but vide (78), symbolisaient le regain de forme du FC Sochaux en fin de partie.
Rattrapé in extremis par Mikari, Leroy était à deux doigts d'égaliser en toute fin de match (90+2). C'est finalement son coéquipier Angoula, qui, sur le corner de la dernière chance, expédiait le ballon dans les filets de Richert (90+3).