Un chasseur alpin de Chambéry tué en Afghanistan

Un second soldat français a été blessé mais est "hors de danger"

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L'adjudant-chef Franck Bouzet, du 13e bataillon de chasseurs alpin de Chambéry, a été tué au cours d'une opération de l'armée afghane dans la province de Kapisa, dans l'est de l'Afghanistan. L'infirmier Olivier de Vergnette de Lamotte, du Service de santé des armées, a été "gravement blessé" au cours de l'opération.

Il est "hors de danger", a précisé dans un communiqué l'Elysée, qui rappelle que le retrait des "forces combattantes" françaises d'Afghanistan "a commencé et sera achevé, comme prévu, à la fin de cette année".

Ce nouvel incident est survenu en Kapisa, province dont la responsabilité a été officiellement transférée début juillet aux autorités afghanes mais où les Français sont toujours présents.

Le président François Hollande et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault ont exprimé en des termes similaires leur "vive émotion" après ce décès.

Depuis le début de l'année, dix soldats français ont perdu la vie en Afghanistan, dont quatre le 9 juin dans un attentat suicide revendiqué par les talibans en Kapisa, province infiltrée par l'insurrection.
Le soldat tué mardi 7 août "faisait partie d'une équipe d'assistance qui conseille les unités afghanes", a précisé l'Elysée, soulignant que "ce tragique événement affecte à nouveau nos troupes engagées dans la défense de la transition démocratique en Afghanistan".
 une dizaine de rebelles tués
 "Je salue le courage et le dévouement des troupes françaises en Afghanistan, qui oeuvrent tous les jours pour la paix et la stabilité dans ce pays", a poursuivi François Hollande, adressant ses "sincères condoléances" à la famille du soldat tué et souhaitant un "rapide rétablissement" au blessé.

Selon l'état-major des armées, l'incident s'est produit vers 6H00 locales, au cours d'une opération de sécurisation à proximité du pont du village de Tagab. Cette zone est  le théâtre d'accrochages incessants entre forces françaises et afghanes d'un côté, insurgés de l'autre.
Un détachement d'environ 130 militaires français a été pris à partie "par des tirs d'infanterie et de roquettes" d'un groupe d'une vingtaine d'insurgés. Deux militaires français blessés lors de l'accrochage ont été pris en charge sur place par une équipe médicale avant d'être évacués par hélicoptère vers l'hôpital militaire de la force internationale sur l'aéroport de Kaboul. Mais l'un des deux blessés a succombé à ses blessures avant d'arriver à Kaboul, a-t-on précisé de même source.

Selon le porte-parole de l'état-major des armées, le commandant Bertrand Bonneau, une dizaine de rebelles afghans ont été tués au cours de l'échange de tirs qui a suivi l'attaque des insurgés. Un soldat de l'armée nationale afghane a également été blessé au cours de l'opération.

La France compte anticiper le retrait de ses forces "combattantes" d'Afghanistan, soit 2.000 hommes, selon un calendrier arrêté par François Hollande. Près de 4.000 soldats français étaient présents dans ce pays mi-2011. Ils ne devraient plus être que 1.400 fin décembre 2012, deux ans avant le départ prévu des dernières troupes de la force internationale de l'Otan (Isaf). Les soldats français qui resteront dans le pays, assureront en 2013 le retrait du matériel et la poursuite de la formation de l'armée et de la police afghanes. En dehors de 500 formateurs qui seront maintenus sur place, le retrait militaire français sera en principe achevé à la fin 2013.
 

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