L’association a un statut depuis le 24 janvier 2017 mais cela fait déjà deux ans que Vincent Deneufeglise a créé sa communauté sur les réseaux sociaux. Elle s’appelle « Génération Ripeurs », et elle s’adresse eux éboueurs et à tous ceux qui les soutiennent.
Plus connu sous le nom d’éboueur, le ripeur ne bénéficie pas d’une très bonne image auprès du public.
On est pas sans cerveau
« Si tu ne travailles pas à l’école tu seras éboueur » Une menace que l’on entend régulièrement et qui irrite au plus haut point Vincent.
Car Vincent est éboueur, comme son père avant lui, et fier de l’être.
Il a commencé dans la profession à l’âge de 19 ans. Cela fait maintenant 15 ans qu’il travaille à l’enlèvement des déchets et ordures ménagères et il se donne du mal. Chaque jour, il prend son service à trois heures du matin pour terminer sa tournée vers midi. « On est pas sans cerveau » nous a-t-il confié.
Il estime qu’il fournit, comme ses collègues un travail important pour la société et qui mérite d’être valorisé.
Pour en parler, il a créé une communauté sur Facebook « Génération ripeurs » le 1er mai 2015.
Et il invite tous les ripeurs de France et de Navarre à le rejoindre ainsi que les sociétés de l’activité du déchet.
La page Facebook de Vincent est déjà suivie par plus de 2000 personnes. Elle a été rejointe notamment par Transvoirie et Helvetia Environnement société basé à Genève, en Suisse.
