Encore plus de monde que l'an dernier pour la troisième édition. En solo ou en duo, plus de 5000 coureurs se sont élancés ce matin sur la ligne de départ à Grenoble. Ils ont parcouru 22 kilomètres via la route Napoléon jusqu'à Vizille.
Ils étaient 2950 l'an dernier au départ du semi-marathon reliant Grenoble à Vizille. Succès grandissant pour cette troisième édition, puisque cette année, ils étaient 4654 coureurs sur la ligne de départ ce matin, dans une ambiance bon enfant pour une course qui ambitionne de devenir une classique. Certains coureurs se sont même déguisés pour l'occasion.
Ravitaillement à #Eybens pour les coureurs du #semi-marathon Grenoble Vizille. pic.twitter.com/jt1t9zL7wy
— Ville d'Eybens (@VilledEybens) 5 Avril 2015
A l’occasion de ce semi-marathon, de nombreuses animations musicales et révolutionnaires sont proposées autour de la manifestation. Le public était venu en nombre ce matin au bord des routes pour regarger les nombreux coureurs et participer à cet événement sportif et festif.
Et le premier à avoir passer la ligne d'arrivée ce matin est le Kenyan Eliud Sugut. Avec le dossard 147, il s'est imposé en améliorant le record de l'épreuve en 1h11'20''. Le Marocain Alaa Hrioued a franchi la ligne d'arrivée quelques secondes après lui. Le Français Geoffrey Clavier complète le podium (1h11’35’’).
Côté féminin, le record tombait également grâce à la performance de la Kenyane Susan Kipsang en 1h21’54’’ qui devançait une autre Kenyane, Mercyline Jeronoh (1h22’39’’) et la Française Maïté Lecouty (1h36’25’’).
La manifestation se clôturait, comme chaque année, avec les épreuves enfants, moments littéralement magiques conjuguant sport, enthousiasme et esprit festif. 350 petits révolutionnaires se sont adonnés ainsi au plaisir du running sous les vivas de la foule.
Inséré dans le programme des festivités liés au bicentenaire du passage de Napoléon sur la route éponyme, Grenoble Vizille a donc conjugué cette année encore culture et sport, convivialité et bonne humeur. L’événement a confirmé son statut de rendez-vous familial incontournable, trait d’union non seulement entre les territoires (10 communes de la Métropole traversées), mais aussi entre les générations : le doyen de l’épreuve, finisher de l’épreuve solo, avait 82 ans alors que le plus jeune n’avait que 2 ans !