Le parquet de Grenoble a démenti "catégoriquement" samedi 23 septembre que le véhicule de l'homme suspecté d'avoir enlevé la petite Maëlys ait été "flashé par un radar automatique" le soir du mariage où la fillette a disparu il y a quatre semaines.
Le parquet de Grenoble a démenti "catégoriquement" samedi 23 septembre que le véhicule de l'homme suspecté d'avoir enlevé la petite Maëlys ait été "flashé par un radar automatique" le soir du mariage où la fillette a disparu il y a quatre semaines.
Le 22 septembre, au soir, le quotidien régional Le Dauphiné Libéré avait fait état de cette information, information que France 3 avait relayée et confirmée, ainsi que d'autres médias.
Démenti catégorique du procureur
Le procureur de la République à Grenoble, Jean-Yves Coquillat, rappelle dans un communiqué "que le mis en examen bénéficie de la présomption d'innocence" et "invite fermement les journalistes à respecter ce principe fondamental de notre procédure pénale"."Les exemples d'affaires anciennes ou récentes, et les dérives qui ont eu lieu, ainsi que les drames parfois entraînés par celles-ci, doivent être présents à l'esprit de chacun", ajoute le magistrat.
Pas de nouveaux éléments
"Avant la recherche du ou des auteurs de ce crime, chacun doit avoir conscience que le premier but de l'enquête reste la découverte de la victime et doit veiller à ne pas compromettre la difficile tâche des juges et des enquêteurs", conclut M. Coquillat en précisant que le parquet de Grenoble ne communiquera dans cette affaire "que s'il existe des éléments nouveaux qui doivent être portés à la connaissance du public et que si cette communication n'est pas de nature à nuire aux investigations en cours".Maëlys, 9 ans, a disparu dans la nuit du 26 au 27 août lors d'une fête de mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère). Un homme de 34 ans, suspecté de l'avoir enlevée, a été mis en examen et écroué. Une trace ADN de la fillette a été relevée dans son véhicule.
Extrait du JT soir du 23 septembre 2017. Journaliste : Jean-Christophe Solari