Ne l'appelez plus plaine de la Bièvre, mais Terres de Berlioz! Et c'est une petite révolution. Coincé entre la métropole lyonnaise et le bassin grenoblois, cet immense territoire a choisi d'une nouvelle appellation touristique qui misant sur l'aura internationale du compositeur romantique
D'un label musical à un label économique...difficile de savoir si le premier concerné aurait apprécié.
L'illustre compositeur né à la-Côte-St André en 1803 a déjà apporté une renommée certaine à son berceau natal avec le festival éponyme qui attire en moyenne chaque année près de 26.000 visiteurs.
Le voici désormais marque et label touristique, pour toute la plaine de la Bièvre.
La référence mondialement connue du romantisme de 1830 doit "porter les atouts touristiques et économiques de ce secteur si particulier de l'Isère. "Terres", au pluriel, représente à la fois la ruralité et la diversité de nos atouts ".
Le territoire compte une multitude de produits locaux et de savoir-faire, comme Coralie qui cultive le safran, ou Pascale, qui a ouvert des chambres d'hôte à proximité de la Côte St André. Elles misent beaucoup sur cette nouvelle appellation.
"Berlioz est un appel touristique, il résonnera bien mieux qu'un nom d'office du tourisme" espèrent-elles.
Entre Valence, Grenoble et Lyon, les Terres de Berlioz espèrent bien devenir dorénavant une porte d'entrée incontournable sur les Alpes.
Aujourd'hui, le tourisme dans le territoire représente 31 M€ de chiffre d'affaires, 310 emplois, 2 000 lits touristiques, 108 restaurants et compte le seul aéroport isérois.
Reportage de Grégory Lespinasse, Dominique Bourget & Thao Huynh