Une élève a été agressée à la machette par une camarade dans un lycée de Bourgoin-Jallieu, ce lundi 13 septembre. Un différend serait survenu le matin même entre les deux jeunes filles. L'une d'elles est revenue dans l'après-midi, armée d'une machette
Une lycéenne a été légèrement blessée à la machette ce lundi dans un établissement de Bourgoin-Jallieu (Isère). L'assaillante est une élève de terminale qui avait eu un différend avec la victime le matin même, selon une source policière confirmant une information du Dauphiné Libéré.
Les faits sont survenus dans une salle de classe. La victime a été légèrement touchée au bras, avant que l'enseignant et d'autres élèves n'interviennent pour écarter l'auteure des faits. Selon le quotidien régional, un différend entre les deux jeunes filles, âgées de 17 ans, serait survenu lundi matin dans la cour de ce lycée professionnel.
À la pause de midi, l'une d'elles a quitté l'établissement pour y revenir en début d'après-midi avec une machette dans son sac et s'en prendre à la victime devant ses camarades. Toutes deux ont été prises en charge médicalement par les sapeurs-pompiers. Le proviseur du lycée Gambetta, qui a réagi dans un communiqué, dit avoir alerté le commissariat de Bourgoin-Jallieu qui a ouvert une enquête.
Cette procédure "est en cours pour comprendre les faits et permettre au parquet de décider des suites à donner", peut-on lire dans ce document. L'auteure de l'agression a été suspendue du lycée dans l'attente de la décision du conseil de discipline. "Si les blessures physiques sont limitées, le retentissement psychologique d’un tel événement dans un établissement calme comme le nôtre sont mesurables", ajoute le proviseur, expliquant qu'une cellule psychologique a été ouverte au sein de son établissement pour les élèves et le personnel.
Des lycéens sous le choc
Alors même que l'établissement est placé sous le "régime" de l'alerte Vigipirate, comment une élève a-t-elle pu passer l'enceinte de l'établissement armée d'une machette? Au-delà de la violence de la scène à laquelle certains ont assisté, nombreux, parmi les lycéens exprimaient leur incompréhension "que l'on puisse ainsi entrer armé dans leur lycée", et "avoir peur depuis ces événements de se rendre en cours".