Vendredi 1er mars 2019, le tribunal administratif de Grenoble a conclu au rejet de la demande de suspension d’exécution des travaux de l’échangeur A 480/rondeau.
Le Tribunal administratif de Grenoble s’est prononcé ce vendredi 1er mars 2019 sur un référé-suspension introduit par quatre particuliers domiciliés à Grenoble. Les requérants ont été déboutés.
Le préfet de l'Isère, Lionel Beffre, a pris connaissance de l'ordonnance du Tribunal administratif.
La signature de l’arrêté préfectoral de déclaration d’utilité publique (DUP) entériné par le Préfet de l’Isère en juillet 2018, reste donc valable et exécutoire.
L’A480/Rondeau
L’A480 actuelle a plus d’un demi-siècle. Créée pour les Jeux Olympiques de 1968, elle accueille aujourd’hui plus de 100 000 véhicules par jour dans des conditions de sécurité inadaptées.La congestion du trafic aux heures de pointe et l’impression d’insécurité routière sur l’axe entraînent des reports de trafic sur d’autres voiries urbaines.
Ce secteur jugé préjudiciable au développement des transports en commun et des circulations douces. Il est considéré que l’autoroute fonctionne comme une coupure urbaine dans la ville et que l’échangeur actuel du Rondeau complexifie le trafic.
Compte tenu de ce constat, l’A480 et l’échangeur du Rondeau ont été repensés et seront réaménagés pour s’intégrer au plan de déplacements à l’échelle de l’agglomération et du département.
Investissement et financement
380 millions d’euros : - dont 300 millions investis par Area pour l’A480 et 80 millions pour l’échangeur financés à hauteur de 43 % par l’Etat, 28 % par la métropole, 21 % par le département et 8 % par la région.Mise en service prévue en 2022.