La 7e édition de la semaine nationale des écoles de rugby tombe en pleine période de Coupe du monde. Un millier de clubs français y participent jusqu'au 13 septembre, y compris en Auvergne-Rhône-Alpes. On y attend une vague, peut-être historique, de jeunes recrues.

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C'est une semaine cruciale qui s'ouvre pour l'avenir du rugby français. Pas tant pour le résultat du match entre la France et les All Blacks de Nouvelle-Zélande, en ouverture de la Coupe du monde vendredi 8 septembre, que pour l'après-compétition.

Tous les connaisseurs du monde de l'ovalie l'attendent : l’onde de choc des résultats de l'équipe nationale devrait provoquer un tsunami, ou au moins une vague de jeunes recrues. C'est ce qu'entendent préparer les instances fédérales de la discipline avec la 7e édition de leur semaine nationale des écoles de rugby.

Une invitation à l'ovale

Son objectif est simple, pousser les clubs à ouvrir leurs portes pendant une semaine pour permettre à leurs licenciés d’inviter des curieux, entre 3 et 15 ans, qui souhaitent découvrir le ballon ovale.

"Nous, on les prend en baby rugby seulement à partir de 4 ans", explique Stanislas Bares, le coordinateur du FCA rugby d'Aix-les-Bains (Savoie). "Même pour jouer avec un ballon en mousse, faire des ateliers jeux sans plaquage, on trouve que 3 ans, c'est un peu juste".

Dans cette école de rugby savoyarde, qui compte déjà 150 enfants, on s'attend d'autant plus à un effet boomerang de la Coupe du monde sur les inscriptions qu'Aix-les-Bains est ville accueil de l'équipe de Namibie. Une présence qui perturbe, certes, un peu la préparation des équipes seniors du club (le FCA évolue en Fédérale 3), mais a l'avantage de faire souffler sur la ville un vent d'euphorie qui pourrait faire gonfler, davantage encore, les voiles du club des bords du lac.

"On a déjà connu un boom de nos inscriptions en 2022 après le grand chelem de l'équipe de France dans le tournoi des Six Nations. Par rapport à l'année d'avant, les inscriptions ont bondi de 34 %", poursuit Stanislas. "C'est pourquoi on a déjà anticipé celui qui pourrait survenir après cette Coupe du monde."

À Aix, les 13 éducateurs, mais aussi les bénévoles et les parents accompagnants, tout le petit monde du FCA est donc mobilisé pour accueillir les plus jeunes candidats à l'entrée en ovalie. Désireux de copier les exploits d'Antoine Dupont ou Grégory Alldritt pendant la Coupe du monde, ou tout simplement portés par l'euphorie du moment, ils seront certainement nombreux à venir s'essayer au rugby sur le terrain de l'hippodrome pendant les quatre créneaux d'entraînement proposés aux jeunes néophytes.

Ne pas refuser du monde

"Le pire serait que l'on soit obligé de refuser du monde", s'inquiète pour sa part, à demi-mot, Christian Nier, le président du Comité de rugby de l'Isère. Fort de ses 60 clubs et de ses 13 000 licenciés, le premier comité départemental de la région Auvergne-Rhône-Alpes, et le troisième au niveau national, était déjà dans une bonne dynamique d'inscriptions ces dernières saisons.

"Les clubs feront de toute façon le maximum pour accueillir tout le monde. Mais il faut quand même que les familles sachent que le rugby que l'on voit à la télévision n'est pas celui que l'on fait pratiquer à leurs enfants dans nos clubs", tempère Christian Nier.

Une façon de rassurer les nombreux parents qui voient le rugby comme un sport trop violent pour leurs enfants. "Le rugby qu'on apprend dans nos écoles n'a rien à voir avec du combat de rue. Les règles mises en place par nos éducateurs sont au contraire très strictes et plutôt basées sur l'évitement que sur les chocs de l'affrontement".

Reste maintenant à savoir si l'afflux des jeunes adhérents sera bien au rendez-vous de l'après Coupe du monde. Début de réponse le 28 octobre, quand on saura si le rêve de voir l'équipe de France couronnée est enfin devenu réalité.

"Il y a une autre date qu'il faudra surveiller", rappelle pour sa part Stanislas Bares, sur les bords du lac du Bourget. "C'est celle de la rentrée 2024-2025. On verra alors si les nouveaux licenciés venus au rugby sur la vague de la Coupe du monde se réinscrivent ou non."

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