Ce jeudi 13 janvier, deux épisodes de pollution aux particules fines sont en cours dans les Alpes. Le premier a été recensé dans la vallée de l’Arve, en Haute-Savoie. Le second a été détecté dans le bassin lyonnais et jusqu’au nord de l’Isère.
La vigilance jaune est activée pendant 24 heures suite à deux épisodes de pollution aux particules fines recensés ce jeudi 13 janvier. "Avec des conditions météo stables et froides, les particules fines s'accumulent. Les seuils seront dépassés sur le bassin lyonnais nord Isère et la Vallée de l’Arve" prévient Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, l’observatoire de la surveillance sur la qualité de l'air, sur Twitter.
Bassin lyonnais et Nord-Isère
Côté Nord-Isère, la Préfecture a activé le niveau "information-recommandation". Ce dispositif, situé avant le seuil d’alerte, vise à protéger en priorité les personnes les plus sensibles à la pollution atmosphérique (patients souffrant d'une pathologie chronique, asthmatiques, insuffisants respiratoires ou cardiaques, personnes âgées, jeunes enfants etc.)
Les autorités conseillent d’éviter les grands axes routiers et de limiter les activités physiques intenses en plein air. Les automobilistes sont également invités à différer leurs déplacements ou à réduire leur vitesse. Il est aussi recommandé de ne pas utiliser d’appareils de chauffage au bois d’appoint de type inserts, poêles, chaudières installés avant 2000 et les groupes électrogènes, qui émettent beaucoup de particules fines.
Vallée de l'Arve
En vallée de l’Arve, la préfecture de Haute-Savoie alerte sur un épisode pollution atmosphérique de type "combustion". Une vigilance jaune est aussi activée.
Les principales recommandations en vigueur sont sensiblement les mêmes qu’en Isère, chacun étant "invité à agir pour limiter ses émissions".
Par exemple, "maîtriser la température des bâtiments à 19°C, utiliser des modes de transport doux, réduire les activités émettrices de poussières et polluants" énumèrent les autorités.
En cas de symptômes ou d’inquiétudes, les résidents des bassins de vie concernés sont invités à prendre conseil auprès de leur pharmacien ou de leur médecin.