Chaque été, l'établissement français du sang manque cruellement de donneurs. Sauvée par le don du sang, Mélanie Bosson n'hésite pas à témoigner de l'importance d'une telle démarche.
Même si la situation n'est pas encore totalement critique, la région Auvergne Rhône Alpes a du mal à répondre à une demande qui elle ne diminue pas. le don du sang est pourtant vital quotidiennement pour des milliers de personnes qui sans transfusion verraient leur survie menacée. Traitée pour une leucémie entre 2013 et 2015, Mélanie Bosson a eu besoin, au plus fort du traitement, d'une dizaine de transfusions par mois. "Quand les infirmières arrivent, que la poche de sang est passée et qu'on se sent mieux" se souvient-elle, "on se dit que c'est grâce à une personne qui est allée une heure à l'EFS (établissement français du sang) que l'on va mieux : ça a vraiment du sens".
Chaque été l'établissement français du Sang est pourtant confronté au même problème : la demande reste constante mais les donneurs se font plus rares. Cette année, entre mi-juin et mi-juillet, en raison de la Coupe du monde de football et des vagues de chaleur, le nombre de dons a chuté de 20 % sur l"ensemble du territoire national, conséquence de la Coupe du monde de football et des vagues de chaleur. En Auvergne Rhône - Alpes il faut 1400 poches de sang chaque jour uniquement pour répondre aux besoins courants.