Les étudiants veulent étendre le blocus à Science Po et à la Licence Science et Technologie.
L'assemblée générale réunie ce jeudi midi sur le campus de l'Université Grenoble Alpes, à Saint-Martin-d'Hères, a voté à une large majorité la poursuite du blocage et même son extension à Science Po ainsi qu'au bâtiment de la licence Science et Technologie.
Au moins 600 personnes étaient rassemblées devant le parvis du bâtiment Stendhal, beaucoup plus qu'à la précédente AG lundi. Parmi eux, de nombreux étudiants étaient contre le blocage.
À la même heure, sur TF1, le président Emmanuel Macron s'exprimait au micro de Jean-Pierre Pernault sur le blocage des universités en dénonçant le fait d'"agitateurs professionnels."
L'accès à l'éducation devrait être un droit fondamental, ouvert à toutes et tous
En cause, toujours, la loi ORE qui exige désormais que leurs vœux d'orientation soient examinés par une commission quand les filières demandées sont en tension. Une loi dénoncée non seulement par les étudiants, mais aussi par des professeurs.
"Cette nouvelle loi, à mon sens, vient complètement introduire des arbitraires très forts et vient introduire tout simplement la sélection à l'université alors que l'accès à l'éducation devrait être un droit fondamental, ouvert à toutes et tous" pointe Sarah Mekdjian, maîtresse de conférences en géographie, qui propose par ailleurs des cours alternatifs aux étudiants grévistes.