Suite au rapport Couty sur le malaise au CHU de Grenoble publié ce 8 janvier, la direction communique sur sa volonté de "retrouver une cohésion d'établissement forte."
Dans un communiqué qui nous est parvenu vers 18H ce 8 janvier, Jacqueline Hubert, Directeur Général, le Professeur Jean-Pierre Zarski, Président de la Commission Médicale d'Etablissement, et les Doyens Patrice Morand et Jean-Paul Romanet rappellent qu'ils ont été reçus par la Ministre de la Santé le 5 janvier, en présence du Médiateur national Edouard Couty, auteur du fameux rapport sur le profond malaise au CHU de Grenoble.Après restitution orale du rapport, le CHU explique dans son communiqué qu'une "discussion s'en est suivie où la gouvernance du CHU Grenoble Alpes a apporté les informations complémentaires en sa possession. Le harcèlement institutionnel (...) a été exclu par Madame la Ministre."
Le Président du Conseil de Surveillance, Eric Piolle, maire de Grenoble, a réuni ce 8 janvier un Conseil exceptionnel.
Le communiqué relate :"à l’unanimité, les membres du Conseil de Surveillance, représentants des personnels médicaux et non médicaux, usagers et gouvernance (Direction Générale, Président de CME, Doyen), ont exprimé leur volonté de se saisir de ces circonstances pour modifier profondément le mode de gouvernance et retrouver une cohésion d’Etablissement forte. Comme le recommande le rapport du Médiateur, l’Etablissement fera appel à une assistance extérieure pour élaborer et proposer un plan d’actions global et pour engager et conduire les ajustements nécessaires."
"Le CHU Grenoble Alpes (...) a entendu la volonté exprimée par tous les membres de la Communauté Hospitalière de construire un projet collectif ambitieux, afin d'améliorer les conditions de travail de tous les corps de métier, au service des patients."
"Tous les membres du Conseil de Surveillance sont d’accord pour définir un plan d’action qui soit élaboré par les acteurs de terrains, médicaux et non médicaux (soignants, médico-techniques, techniques et administratifs) et soumis à une très large concertation et accompagné par une aide extérieure."
"Le Conseil de Surveillance a souligné l’importance de proposer un plan d’actions innovant, imaginatif et participatif qui sera adressé à Madame la Ministre de la Santé dans les prochaines semaines."