Le collectif avait investi le toit de la Casemate pour y développer ses cultures. En novembre 2017, un incendie criminel a ravagé le dernier étage du lieu culturel. Depuis, c'est la galère pour "Cultivons nos toits". Ils ont lancé un appel aux dons sur une plateforme participative.
Les jardins partagés, les serres productives sur les toits... En un mot, l'agriculture urbaine, c'est le domaine du collectif "Cultivons nos toits". L'association développe la production alimentaire en ville.
Ses membres avaient largement investi celui de la Casemate. Une tonne alimentaire avait même été produite. Mais depuis qu'un incendie criminel a ravagé le dernier étage du lieu culturel, les cultures et leur récolte ont été perdues.
Le collectif a lancé un appel aux dons sur une plateforme participative. Une façon pour eux de gagner en autonomie financière.
Les 48 heures de l'Agriculture urbaine
Mais le collectif ne baisse pas les bras pour autant. Il participe notamment aux 48 heures de l'Agriculture en organisant l'événement à Grenoble. Il s'agit d'une manifestation qui mobilise 5000 personnes et 150 acteurs animant une cinquantaine d'ateliers. Cette année sept communes y participent.
Plus d'un million d'euros de dégâts pour la Casemate
C'est tout de même pour la Casemate que les dégâts sont les plus importants.
L'incendie a détruit la majeure partie du second étage du bâtiment, qui accueillait notamment le FABLAB et ses outils perfectionnés. Même les machines conçues pour supporter une chaleur de 300°C n'ont pas résisté aux flammes. Au total, le préjudice pour la Casemate est estimé à plus d'un million d'euros.