Procès Lelandais : les experts livrent leurs hypothèses sur les causes de la mort de Maëlys, revivez la neuvième journée d'audience

La neuvième journée du procès de Nordahl Lelandais, jugé devant la cour d'assises de l'Isère pour le meurtre de Maëlys et deux agressions sexuelles sur des petites cousines, était consacrée à plusieurs auditions d'experts. Revivez l'audience dans ce direct commenté.

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Après plusieurs jours consacrés à la famille et au déroulé du mariage pendant lequel la petite Maëlys a disparu, de nombreux experts ont été appelés à la barre, ce jeudi 10 février, pour la neuvième journée du procès de Nordahl Lelandais.

Des spécialistes en toxicologie, en biologie génétique, en anthropologie hémato-morphologie (l'étude des os), des experts légistes et de l'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN) ont témoigné tout au long de la journée. Revivez cette 9e journée d'audience dans ce direct commenté.

L'audience minute par minute

19h20 - L'audience est suspendue, elle reprendra vendredi à 9 heures.

19h12 - L'experte termine son témoignage. La présidente de la cour d'assises demande à Nordahl Lelandais de se lever et lui demande s'il souhaite réagir aux déclarations des experts qui se sont succédé tout au long de la journée. Il manque de perdre l'équilibre et indique qu'il ne souhaite pas s'exprimer.

19h10 - L'experte a évoqué deux types de traces de sang : visibles et latentes. "Les traces latentes sont compatibles avec un nettoyage, explique Mme Nicloux. Quand on nettoie, on dilue avec de l’eau souillée de sang qui va imprégner différentes zones."

Seule une trace de sang visible a été découverte. Elle indique "qu’on a eu un écoulement suffisamment grand pour que le sang s’écoule jusque sur la zone où il a été retrouvé."

19h - Lelandais a déclaré avoir retrouvé des traces de sang sur une vitre de sa voiture, après avoir donné la mort à la fillette. "Un coup unique n’expliquerait pas la présence de traces. En revanche, une pluralité de coups peut projeter du sang jusque sur la vitre", décrypte la morpho-analyste.

L'accusé a entièrement nettoyé son véhicule le lendemain du mariage pour effacer les traces du passage de Maëlys. Très peu d'éléments ont été retrouvés par les enquêteurs.

18h55 - Mme Nicloux explique comment une goutte de sang de Maëlys a pu se retrouver dans le coffre du véhicule. La fillette saignait probablement "du nez ou de la bouche" au moment où elle y a été transportée.

18h43 - L'experte a analysé des traces de sang découvertes dans le coffre de la voiture de Nordahl Lelandais. Seule une était visible, les autres étaient latentes. Mme Nicloux diffuse des photos du coffre de la voiture pour désigner les zones où ces traces ont été retrouvées.

18h33 - L'audience reprend avec la déposition de Mme Nicloux, morpho-analyste de traces de sang. L'experte commence par expliquer en quoi consiste sa discipline.

18h12 - L'audience est suspendue et reprendra à 18h30.

18h05 - Me Jakubowicz demande à l'expert s'il peut livrer d'autres hypothèses possibles sur les causes de la mort de Maëlys de Araujo. "Je ne m’engagerai pas dans toutes ces hypothèses, tranche le Dr Mazevet. Je suis un scientifique, je constate, et par rapport à des données d’enquête, je vérifie la compatibilité d’une version. Vous donner d’autres hypothèses, je ne peux pas, on est dans la spéculation."

17h50 - Interrogé par l'avocat général, l'expert ne peut "pas exclure" que la petite Maëlys soit morte "30 ou 40 minutes" après les coups. Notamment parce que l'accusé aurait pu se tromper au moment de prendre le pouls de la victime. S'il l'a bien pris car, dans une première audition, il avait déclaré ne pas avoir effectué cette opération.

Est-ce qu'il peut estimer la souffrance de la petite au moment des coups ? "La seule chose que je peux dire c'est que, chez une personne consciente, une fracture des os propres du nez et une double-fracture de la mandibule, oui, c'est douloureux."

17h40 - La présence d'une goutte de sang dans le coffre de voiture de Nordahl Lelandais peut-elle signifier que l'enfant était encore vivante lorsqu'elle s'y trouvait ?Pas nécessairement, selon le Dr Mazevet. "On peut avoir du sang qui coule depuis les orifices (après la mort)", répond-il.

Me Vatinel, collaborateur de Me Boguet, nuance la question et demande si Lelandais aurait pu laisser "agoniser" la petite Maëlys : "Entre le moment des traumatismes et le moment du décès, il y a forcément eu un laps de temps que je ne peux pas quantifier." 

17h30 - L'expert résume son intervention : au regard des premiers aveux de Nordahl Lelandais, trois causes de décès étaient "possibles" selon l'expert, mais aucune de "probable". L'accusé ayant précisé le déroulé des faits par la suite, l'expert légiste conclue à "l'hypothèse d'un décès cause neurologique possible".

17h10 - Le plastron (personne qui répète les actes présumés de Lelandais pendant la reconstitution) se stationne au bord d'une route forestière et emprunte un chemin. Il dépose le corps de la fillette sur le dos, à côté d'un rocher. Puis il le déplace dans une petite cavité où ont été découverts les ossements.

17h - Les clichés de la reconstitution montrent maintenant l'accusé déplaçant le mannequin - qui représente Maëlys. Il transporte l'enfant inanimée du siège passager jusqu'au coffre de sa voiture. "On peut voir qu'en terme de taille, le corps de Maëlys rentre dans le véhicule de M. Lelandais", décrit le légiste.

16h55 - Constatant que la fillette ne bouge plus, l'accusé a, selon ses dires, pris son pouls juste après lui avoir infligé de violents coups au visage. Lelandais dit ne pas avoir senti battre le cœur de la fillette. L'expert légiste souligne qu'elle aurait pu être encore en vie malgré cela.

16h47 - Sur une photo de cette restitution, Lelandais apparaît dans sa voiture, infligeant un coup de poing à la fillette qui se trouve sur le siège passager. L'expert parle de "coups répétés (...) d’une extrême intensité". Selon l'accusé, "la tête de Maëlys aurait chuté en avant".

16h42 - La présidente fait défiler les photos d'une reconstitution de l'enlèvement de Maëlys de Araujo à la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin. Les enquêteurs ont retracé les déplacements de l'accusé et de l'enfant jusqu'au départ du lieu du mariage, à 2h45.

16h38 - Me Jakubowicz prend le contre-pied de ses confrères des parties civiles en interrogeant les experts sur la découverte tardive du corps.

"Nordahl Lelandais n’est pas le premier meurtrier à ne pas être très collaborant avec les services d’enquête et à laisser le temps faire son œuvre ?", demande le conseil de l'accusé.

"Ca m’est déjà arrivé" de rencontrer ce même cas de figure, reconnait M. Nolot. "C’est quelque chose qu’on observe dans les affaires criminelles", ajoute le Dr Mazevet.

16h28 - Des photos du lieu de découverte du corps de Maëlys sont projetés devant la cour. Les ossements de la fillette ont été découverts dans une petite cavité au milieu d'une forêt. Une lourde pierre recouvrait son corps. Il n'y aurait "pas de dommages liés à la présence de cette pierre", selon le rapport des experts.

16h20 - "Nous sommes contraints de nous en tenir à la version des faits de Nordahl Lelandais", regrette Me Boguet. L'avocat de Joachim de Araujo questionne l'expert sur la crédibilité des propos de Lelandais.

Le Dr Mazevet répète que cette version des faits n'est pas incompatible avec ses observations, bien que le décès immédiat de la fillette lui apparaisse "peu probable".

"Mais s’il y a eu coup de couteau ou strangulation, on ne pouvait pas le savoir ?", demande l'avocat général. Sans avoir pu expertiser les tissus de la victime, "plus compliqué", reconnaît l'expert.

16h10 - Les experts ont rencontré des difficultés à étudier les ossements de Maëlys à cause du déplacement du corps. L'accusé dit avoir tué la fillette dans son véhicule. Il aurait ensuite déposé son corps à côté d'un cabanon avant de revenir le chercher en voiture puis de le cacher dans une forêt où il est resté six mois. "Nécessairement, vous perdez des éléments", relève le Dr Mazevet.

16h03 - Trois hypothèses de décès ont été retenues par l'expert : un traumatisme crânien ou un traumatisme cervical ; une hémorragie ; des débris dentaires seraient venus obstruer ses voies respiratoires.

15h50 - Le Dr Mazevet, expert légiste, a confronté la version des faits de Nordahl Lelandais à ses constatations réalisées sur les ossements de Maëlys. L’accusé a indiqué avoir porté un coup de poing violent au niveau du visage de la fillette alors qu’elle était assise dans sa voiture. Plusieurs hypothèses de décès sont avancées par l'expert légiste suite aux déclarations de Lelandais et les observations des os de la petite fille.

15h07 - Quelques problèmes techniques surviennent lors de la liaison avec le Dr Mazevet, en visioconférence depuis Cayenne. La présidente demande l'intervention d'un technicien pour y remédier. L'audience est suspendue pour une dizaine de minutes.

15h - Le Dr Nolot, anthropologue qui a participé à cette expertise, prend la parole. Les fractures découvertes sur les restes de la fillettes ont pu être causées par une "action contondante au niveau de ces zones", explique-t-il.

L'expert cite deux possibilités : "un ou plusieurs coups portés avec ou sans objet" ou bien une "chute sans mécanisme de retenue".

14h55 - L'expert légiste a constaté plusieurs fractures en analysant les ossements de l'enfant : deux fractures mandibulaires ainsi qu'une fracture des os propres du nez. Il souligne par ailleurs qu'un certain nombre d'ossements étaient manquants.

14h50 - Une reconstitution du crâne de la fillette est projetée devant la cour. La présidente signale à la famille de Maëlys qu'ils peuvent quitter la salle s'ils le souhaitent. Ils décident de rester mais baissent la tête sans regarder l'écran.

14h47 - L'expert a analysé les ossements ainsi que les dents de Maëlys de Araujo. Il indique qu'il n'y avait "plus de résidus biologiques" sur la dépouille de la fillette, celle-ci ayant été retrouvée six mois après son décès.

14h40 - L'audience est reprise. La cour s'apprête à entendre le Dr Mazevet, expert légiste.

13h09L'audience est suspendue. Elle reprendra 14h30.

13h08 - L'audition de l'officier se poursuit avec les résultats des analyses des effets personnels de l'accusé. Les enquêteurs ne retrouvent pas de trace de la petite Maëlys sur les différents vêtements de Nordahl Lelandais.

Nordahl Lelandais confirme que les vêtements analysés avaient été, préalablement, lavés par sa mère, avant qu'ils soient confisqués.

12h50 - Le témoin expose désormais les résultats des analyses génétiques des ongles et des effets vestimentaires de la disparue. Les enquêteurs ont notamment cherché des traces de spermatozoïdes dans ces éléments.

Les recherches ont été rendues difficiles par la putréfaction des éléments et la découverte tardive du corps : "Plus on récupère les éléments tôt, mieux c'est."

Les photos des vêtements défilent, les parents de la petite Maëlys ne les regardent pas et écoutent l'audition la tête baissée. Lors de ces premières analyses, aucun profil génétique n'est retrouvé sur sa robe, sa culotte, ses chaussures, des morceaux de tissu... L'expert ne peut pas conclure la présence de spermatozoïdes sur tous les éléments présentés : "Je ne peux pas vous dire oui ou non."

12h40 - L'officier de gendarmerie a terminé de présenter les analyses de la voiture. Il répond désormais aux différentes questions des avocats. Me Vatinel revient sur le nettoyage de la voiture. Nordahl Lelandais aurait passé peu de temps sur la banquette arrière. Aucune trace pileuse ou génétique de Maëlys n'avait été pourtant découverte dans cette partie de la voiture, alors que l'accusé avait expliqué, au cours d'une de ses auditions, que la petite fille ainsi qu'un "petit blond" étaient entrés dans son Audi pour y jouer au cours de la soirée de mariage.

12h15 - Une dernière analyse a lieu le 23 janvier 2018, après l'analyse de la vidéosurveillance de la station de lavage empruntée par Lelandais. Les enquêteurs vont insister sur les portières avants, notamment celle du passager, et le coffre de la voiture.

C'est dans ce dernier élément, plus précisément dans la partie arrière gauche, qu'une goutte de sang a été retrouvée. "Très clairement, elle est minuscule", déclare-t-il. Mais cette goutte de sang ne permettait pas, dans l'immédiat, de déceler le profil génétique de Maëlys.

12h05 - Une deuxième batterie d'analyses, plus longue, a lieu le 5 septembre 2017. Les sièges sont découpés, les ceintures, l'accoudoir central, la roue de secours et le triangle de sécurité sont examinés... Aucun résultat probant n'en ressort. 

11h55 - Lors des premières recherches sur le véhicule, effectuées le 1er septembre 2017, quelques jours après la disparition de la petite Maëlys, l'expert reçoit la voiture de l'accusé dans un laboratoire en région parisienne. Il constate rapidement que le véhicule, une Audi, a été nettoyé minutieusement. Limités par le temps, les enquêteurs procèdent à des analyses de surface.

Lors de ces premières recherches, ils découvrent un mélange de profils génétiques - celui de Maëlys De Araujo et celui de Lelandais - retrouvé sur les boutons d'allumage des feux.

En revanche, au cours de ces premières analyses, aucune trace de la petite Maëlys n'est relevée dans le coffre de l'Audi de Nordahl Lelandais. 

11h45 - L'audience est reprise. Un officier de gendarmerie spécialisé en biologie-génétique est appelé à la barre. Il va présenter les analyses effectuées sur la voiture de l'accusé, sur les ongles et effets vestimentaires de Maëlys... Il sort un important dossier constitué de nombreuses pages de son attaché-case. Il s'explique clairement et précise qu'il va exposer ses résultats par thèmes.

11h17 - Nordahl Lelandais n'explique pas ces deux lacérations, ni l'endommagement de la robe ou une déchirure dans le dos du vêtement. Il répète : "Je n'ai jamais utilisé d'objet coupant ou tranchant. (...) Je n'ai pas déchiré la robe de Maëlys volontairement."

Me Rajon insiste sur cet l'utilisation possible d'un "objet coupant ou tranchant" sur la robe. Il se lève rapidement et demande à Lelandais s'il a rencontré un grillage ou un fil barbelé lors de la manipulation du corps : "Non", répond l'accusé. L'avocat remercie la cour et se rassoit. L'experte précise que l'hypothèse d'une dent d'animal n'a pas non plus pu être écartée.

L'audience est suspendue. Elle reprendra à 11h35.

11h08 - Me Jakubowicz intervient pour démonter plusieurs hypothèses de ses confrères de la partie civile. La partie inférieure de la robe peut-elle avoir été davantage dégradée à cause de l'exposition du corps ? Les traces sur la robe sont-elles identiques aux simulations réalisées avec un couteau, un cutter ou un grillage ? Pourquoi avoir retenu un chat pour simuler les griffures d'animal ? L'experte répond à quelques questions de la défense, mais rien ne permet d'affirmer ou d'infirmer une hypothèse. 

10h57 - "D'une manière extrêmement béotienne, j'observe que la partie basse du vêtement est beaucoup plus endommagée", déclare Me Boguet, qui représente le père de Maëlys. L'avocat souhaite savoir si la partie inférieure de la robe n'a pas été délibérément détériorée afin de dissimuler "des traces de souillure".

Il insiste également sur l'hypothèse "forte" de l'utilisation d'un "objet coupant ou tranchant" sur la robe de la petite fille. Ces lacérations sont en surface, elles n'ont pas traversé le tissu.

10h44 - Elle détaille les autres scellés examinés. Il s'agit d'effets vestimentaires. La robe blanche de la petite fille présente de nombreux endommagements. Mais aucun élément permet d'expliquer les différents trous et déchirures. Cependant, deux traces "rectilignes" sur la robe auraient été effectuées par "un objet coupant ou tranchant".

Les experts ont tenté de simuler les mêmes traces avec des ronces ou des griffes d'animaux. Dans aucun cas, il n'a été possible de recréer ces mêmes lacérations. Elle conclut que les simulations avec un "couteau ou un cutter" se rapprochent le plus de ces traces.

10h32 - L'experte présente désormais les photos d'une chaussure de la petite Maëlys. Il s'agit d'une sandale blanche dont la lanière au niveau du talon a été découpée. "Aucun élément ne permet d'éclairer l'origine de cet arrachement", précise-t-elle. Il pourrait s'agir d'un acte humain, mais aussi de l'intervention d'un animal. La jeune fille avait été retrouvée en plein cœur d'une forêt communale, plusieurs mois après sa disparition.

10h25 - Les photos de la chevelure de Maëlys sont diffusées sur les grands écrans de la salle d'audience. La mère de la petite Maëlys baisse la tête devant ces images.

Me Jakubowicz interroge l'experte, qui ne peut pas définir la chronologie de cette coupe. La mère de Maëlys intervient à la barre pour annoncer que sa fille avait juste reçu un "coiffage" le samedi avant le mariage, mais ses cheveux n'avaient pas été raccourcis.

Nordahl Lelandais est appelé à témoigner. Il assure ne pas être à l'origine de cette coupure "volontaire" de ces mèches : "Je ne l'explique pas. Je n'ai aucunement coupé ces cheveux". Il répond à Me Jakubowicz et indique qu'aucun couteau n'avait été relevé lors des perquisitions.

10h08 - La présidente interrompt l'audition du témoin et précise à la famille que certaines photos pourraient les heurter. L'expertise de l'IRCGN est très détaillée. Deux mèches de la petite Maëlys posent question. A leur découverte, une de ces mèches aurait été "coupée" aux deux extrémités par un "objet coupant ou tranchant". L'autre présente une extrémité "coupée" et une autre "cassée". Elle ne peut pas exclure que cela soit la conséquence d'une "manipulation humaine".

9h59 - L'expert en toxicologie a terminé de témoigner. Une enquêtrice de l'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN) prend le relais à la barre. Elle a procédé à des expertises sur plusieurs objets, comme une bâche, un embout d'aspirateur de la station service utilisée par Lelandais lors du nettoyage de sa voiture...

9h52 - Nordahl Lelandais se lève dans le box des accusés. Il porte une chemise blanche, avec un col noir. Il enlève son masque et répond à la présidente qui l'interroge sur sa prise de cocaïne après la soirée du mariage, le 27 août 2017. Lelandais assure qu'il n'a pas repris de ce stupéfiant : "Je savais ce que j'avais fait et je n'arrivais pas à consommer, dit-il. Depuis le 27 août 2017, je n'ai pas reconsommé."

9h48 - Interrogé par Me Jakubowicz, l'avocat de Nordahl Lelandais, le pharmacien toxicologue rappelle que la consommation "répétée" de cocaïne de la part de Lelandais peut amener à une "excitation motrice pouvant aller jusqu'à la violence". Il indique également que la substance peut provoquer un "état de psychose" ou un "dysfonctionnement du cerveau avec des conséquences psychiatriques".

L'avocat de la défense insiste sur la consommation poussée de cocaïne chez l'accusé et ses conséquences, "qui pourraient être un élément aggravant", selon l'expert.

9h35 - La présidente interroge l'expert sur les conséquences de cette consommation. Il évoque une "euphorie" avec des "effets exacerbés" par l'alcool. Sur le long terme, des "problèmes psychiatriques" peuvent survenir chez le consommateur. L'expert confirme que la consommation de cocaïne, couplée à celle de l'alcool, peut engendrer des "effets hallucinatoires".

9h25 - Le rapport détaillé de cet expert, effectué début septembre 2017, permet de mettre en évidence une consommation "répétée" de cocaïne. Ces analyses sanguines et des cheveux ont également permis de conclure que Nordahl Lelandais serait un "consommateur régulier".

9h13 - L'audience est reprise avec quelques minutes de retard. Un docteur, expert en toxicologie, s'avance à la barre. Il a été chargé de relever la présence de stupéfiants dans le sang de Nordahl Lelandais.

8h50 - Encore beaucoup de monde devant le palais de justice de Grenoble, alors que le procès de Nordahl Lelandais, devant les assises de l'Isère, se dirige vers sa dernière semaine d'audience.

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