Ce jeudi 30 novembre 2017, le principal suspect dans l’affaire de la disparition de la petite Maëlys a obtenu l’annulation de ses premières déclarations en garde à vue devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Grenoble.
L’arrêt a été rendu à huis clos, ce jeudi 30 novembre 2017, par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Grenoble.
C'est le procureur général Jacques Dallest qui a confirmé l'information par communiqué.
Ce n'est pas une surprise
Le suspense était relatif, le parquet général ayant lui-même requis d'annuler ces quatre auditions. Des auditions effectuées le 31 août et le 1er septembre dernier lors de la première garde à vue de l’ex-militaire. Quatre jours après la soirée de mariage dans la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin, durant laquelle l'enfant a soudainement disparu.
En raison d'une erreur de procédure, ses déclarations n'avaient alors pas été filmées, alors que le code pénal l'exige pour une affaire criminelle.
La chambre de l’instruction a également prononcé la nullité partielle d’une partie de l’interrogatoire du 3 septembre. Trois questions, qui faisaient expressément référence aux auditions annulées, vont être effacées
Le suspect de nouveau auditionné
Les trois juges d'instruction chargés du dossier de la disparition de Maëlys vont pouvoir ré-interroger le principal suspect de l'enlèvement qu'ils n'ont pas revu depuis son incarcération le 3 septembre.
Et depuis, l'enquête a avancé.
Les auditions s'appuieront donc certainement sur l'enregistrement d'une caméra de vidéosurveillance à Pont-de-Beauvoisin, la nuit de la disparition.
Des images considérées comme non probantes dans un premier temps mais dont une expertise poussée a permis d'identifier le mis en cause au volant de sa voiture, avec sur le siège passager une "forme banche" - la couleur de la robe que Maëlys portait ce soir-là - qui suscite des interrogations.