Plus que jamais mobilisés, les salariés de General Electric s'opposent au Plan social, qui menace 350 emplois sur le site grenoblois.
Ils ont quitté leur usine ce matin pour défiler dans les rues de Grenoble. Les salariés du site isérois de General Electric, anciennement Alstom, veulent faire entendre leur colère après l'annonce par leur direction, au début de l'été, d'un plan de sauvegarde de l'emploi.
Ainsi, 345 emplois sur 800 seraient menacés dans cette usine de production de turbines hydrauliques. Pourtant, le PDG de General Electric avait annoncé vouloir créer 1 000 emplois nets en France d'ici à la fin 2018, lors du rachat de l'entreprise d'Alstom.
Environ 250 salariés ont défilé ce matin, alors que l'entreprise est à mi-parcours du plan de sauvegarde. Ils ont remis une lettre ouverte au préfet.
La CGC garde espoir, compte sur le soutien des politiques, même si les négociations restent compliquées. Plusieurs élus au Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes ont adressé une lettre au président Emmanuel Macron, en réclamant une intervention de l'Etat contre le plan de licenciement.