Grenoble : des petits plats mijotés à 1 euro pour aider les étudiants en difficulté

Face à la crise du Covid-19, de nombreux étudiants se retrouvent en difficulté financière et peinent à se nourrir correctement. A Grenoble, le restaurant "Chez Marius" va proposer des repas à 1 euro aux étudiants à partir du jeudi 11 février.

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"Avec mon frère, on a vu l'actualité et ces images d'étudiants qui peinent à joindre les deux bouts. On a voulu recréer du lien entre les restaurateurs et ces jeunes", explique Jacqueline Amirante. Avec sa fratrie, cette restauratrice gère sept établissements à Grenoble, dont "Chez Marius", qui proposera des repas à partir d'un euro symbolique aux étudiants, à partir du jeudi 11 février.

Le restaurant, situé place Notre Dame, est fermé depuis près de trois mois. "Le personnel ne fait rien depuis, alors autant rouvrir pour la bonne cause", poursuit Jacqueline Amirante. Elle et son équipe proposeront 50 repas par jour à des étudiants grenoblois.

Pour en profiter, un "Doodle" (un outil de planification en ligne) devrait être créé. Les jeunes pourront s'inscrire avec leur nom et leur numéro de carte d'étudiant : "Cela permettra au plus grand nombre d'y avoir accès et de venir à un horaire précis. Ce ne sera pas le premier arrivé - premier servi."

Un menu varié

Les équipes de "Chez Marius" réfléchissent encore au premier repas de l'opération "Les petits gueuletons". "Ce sera dans le style de notre établissement, des petits plats mijotés avec des légumes", détaille Jacqueline Amirante, avant de préciser : "Les menus changeront régulièrement. Nous essaierons de varier le menu d'un jour à l'autre."

Tous les plats seront dans l'esprit du street-food. Ils pourront être directement consommés dehors, devant notre établissement, dans le respect des gestes barrières. Nous n'avons pas le droit aux rassemblements, mais ce sera tout de même l'occasion d'échanger quelques mots.

Jacqueline Amirante, gérante des restaurants "Chez Marius" et des "Fermes à Dédé"

Les plats seront également accompagnés d'un dessert. Pour le moment, l'opération devrait durer un mois : "Nous continuerons en fonction de nos partenaires. Mais, si on peut, pourquoi ne pas faire en sorte que cela dure jusqu'à la réouverture des restaurants ?"

"Voir des sourires"

L'opération est rendue possible grâce aux partenaires et aux distributeurs du restaurant : "Ils nous font des prix sur les aliments de manière complétement désintéressée. Cela fait plaisir de voir qu'il y a des gens derrière nous."

Des "mécènes" ont également apporté leur soutien. Avec cette réouverture, Jacqueline Amirante refait travailler ses équipes : "C'est logique que je les paie pour leur travail. Je peux le faire grâce à nos soutiens. On ne dégage aucun bénéfice de notre opération. Ce que l'on souhaite, c'est de revoir des sourires, des étudiants qui ont le moral."

 

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