Selon une enquête annuelle de Meilleurtaux et Météojob, Grenoble figure à la quatrième place des "villes où s'installer" et qui offrent "le plus d'opportunités". La capitale des Alpes arrive au pied du podium derrière Orléans, Mulhouse et Rouen.
Le quatrième baromètre "Emploi et Logement : le classement des villes où s'installer" a rendu son verdict : Grenoble figure à la quatrième place du classement "des villes où s'installer". Dans cette étude annuelle proposée par Meilleurtaux et Météojob, la capitale des Alpes arrive au pied du podium derrière Orléans, Mulhouse et Rouen. Elle devance notamment Perpignan (5e), Lille (6e) et Saint-Etienne (7e).
Pour établir ce classement, l'étude s'est basée sur plusieurs données : offres d’emploi, salaires, taux d’intérêt et prix de l’immobilier.
"Ce classement montre que les grandes villes telles que Paris, Marseille et Nice ne présentent pas les meilleurs résultats si nous cumulons les deux données en les croisant : à savoir un terrain propice à l’emploi et à l’obtention d’un CDI, et un logement correct en termes de prix et de superficie", indique Maël Bernier, directrice de la communication et porte-parole de Meilleurtaux.
Opportunités professionnelles à Grenoble
Si Grenoble occupe le haut de ce classement, c'est en partie grâce aux opportunités professionnelles sur le territoire. La ville affiche un taux de 3,64 % d'offres proposées en CDI pour 100 habitants. Forte de nombreux centres de recherche publics et privés, la métropole grenobloise accueille de nombreux sièges sociaux et centres de recherches et développement.
Là où le bât blesse, c'est au niveau du prix des logements. Le prix au mètre carré estimé à 2 951 euros pourrait refroidir certains acheteurs alors que les trois premières villes affichent des prix au mètre carré inférieurs.
Les grandes villes, comme Paris (31e), Lyon (10e) et Marseille (29e), arrivent loin derrière dans ce classement, notamment à cause des prix du logement. Le baromètre fait davantage la part belle aux villes moyennes : "Avec les multiples confinements, le développement du télétravail et des lignes TGV, les villes accessibles à moins de 2h de Paris font fureur. Les Français sont attirés par des modèles urbains moins importants, à taille plus humaine, mais surtout par des mètres carrés supplémentaires beaucoup plus accessibles", indique l'étude.