Atmo Auvergne-Rhône-Alpes lance un appel sur les réseaux sociaux. Anxieux de l'air environnant ou curieux d'arpenter les rues grenobloises ? L'agence qui mesure la qualité de l'air propose de l'aider à réaliser les tests au second semestre 2019.
Préoccupé par l'air qui vous entoure ? Atmo Auvergne-Rhône-Alpes lance un appel sur les réseaux dès maintenant. L'agence pour la qualité de l'air dans la région propose à chacun de l'aider. Comment ? En arpentant les rues grenobloises muni de micro-capteurs en 2019. Ces derniers permettront de mesurer en temps réel les niveaux de pollution dans la ville et détecter les zones inquiétantes.
La "Captothèque " s'inspire de l'expérience menée en 2016-2017. Mobicit'air a permis de tester une première fois le dispositif grâce à une trentaine de grenoblois. Atmo propose maintenant d'élargir le concept. 197 personnes ont d'ores-et-déjà demandé leurs micro-capteurs.
Habitants de la Métropole de Grenoble : participez à une expérimentation pour évaluer la qualité de l'air que vous respirez. Informations pour candidater : https://t.co/CLPuHCVDF8 #QualitéAir #experience #technologies @ledauphine @f3Alpes @Alpes1 @bleu_isere
— Atmo Auvergne-Rhône-Alpes (@atmo_aura) 21 décembre 2018
Une initiative qui devrait trouver d'autant plus d'écho dans l'agglomération, positionnée en cuvette. Grenoble fait partie des quatorze villes visées par un contentieux européen pour "dépassement des valeurs limites de qualité de l’air fixées et manquement à l’obligation de prendre des mesures appropriées pour écourter le plus possible les périodes de dépassement".
ATMO AURA, QUESACO ?
L'Atmo Auvergne-Rhône-Alpes est l'observatoire désigné par le Ministère de la Transition écologique et solidaire, pour la surveillance et l’information sur la qualité de l’air en Auvergne-Rhône-Alpes. En France, le gouvernement désigne des organismes sur chaque territoire.ATMO Aura est le résultat de la fusion des observatoires de surveillance de la qualité de l’air d’Auvergne (ATMO Auvergne) et de Rhône-Alpes (Air Rhône-Alpes), le 1er juillet 2016, après la réforme des régions introduite par la Nouvelle organisation territoriale de la République (loi NOTRe).
La mission de l'ATMO est de communiquer, en temps réel, sur les niveaux de pollution dans la région. Pour cela, la structure s'appuie de capteurs répartis sur différentes zones du territoire.