Un homme a été retrouvé calciné sur son lit, lundi 24 janvier, à Grenoble (Isère). Le matelas a pris feu et s'est consumé tout au long de la nuit la nuit pour s'éteindre de lui-même sans que cela n'alerte les voisins.
Lundi 24 janvier, à Grenoble, rue Charles Tartari, un homme a été découvert calciné dans sa chambre, sur son lit.
Celui-ci s'est probablement endormi dans la soirée une cigarette à la main. C'est alors que l'incendie a démarré et le malheureux est mort asphyxié par les fumées dégagées par la combustion du matelas.
Quand celui-ci a pris fin, faute d'oxygène dans la pièce fermée, l'incendie s'est arrêté tout seul. Ce n'est que le lendemain matin que le corps a été retrouvé.
Selon nos confrères de France Bleu Isère, la victime était un homme de 48 ans. Il était résident de la pension "Le Bon Accueil" ouverte en 2005 par Habitat et Humanisme Isère, et gérée par l'association Oiseau Bleu de Gières et qui abrite une quinzaine de personnes en difficulté. Il était arrivé dans la structure au printemps dernier.
S'il existe différentes normes concernant les feux de literie, elles ne concernent que certains établissements publics classés à hauts risques comme les prisons, services psychiatriques des hôpitaux, les établissements de soins ou de foyers de personnes âgées.
La norme NF EN 597 décrit "une méthode d’essais pour évaluer l’allumabilité des matelas, sommiers rembourrés et sur-matelas lorsqu’ils sont soumis à une source de flamme de gaz équivalente à la flamme d’une allumette".
En 2010, une autre norme s’adresse aux industriels du tabac en leur fournissant " une évaluation normalisée de la capacité d’une cigarette, positionnée sur un des trois substrats normalisés, à s’éteindre ou à générer suffisamment de chaleur pour continuer à se consumer et, par conséquent, à potentiellement mettre le feu à la literie ou aux meubles rembourrés".