L'école Jean Racine a rouvert ses portes à Grenoble mardi matin après une période de fermeture pour cause de coronavirus. Une médiatrice de lutte anti-Covid a expliqué aux parents la marche à suivre pour les jours qui viennent.
Les écoliers de l'établissement Jean Racine, à Grenoble, ont retrouvé le chemin de leur classe mardi 30 mars après une semaine de fermeture suite à des cas de coronavirus dans le corps enseignant. Pour le retour, des autorisations ont été proposées aux parents pour que des tests salivaires soient pratiqués sur leurs enfants. Mais les conditions de reprise ne semblaient pas claires pour tout le monde.
"Je ne crois pas qu'il y ait de tests, je ne suis pas vraiment au courant", avoue le père d'une élève. Certains enseignants étaient encore absents mardi matin. Seulement quatre classes sur dix sont ouvertes en élémentaire, et six sur sept en maternelle.
Tests non-obligatoires
Devant l'école, une médiatrice de lutte anti-Covid a expliqué aux parents la marche à suivre pour les jours qui viennent. "Je gère toute l'organisation en amont, avant d'intervenir sur les journées de test. C'est essentiellement pour faire le lien avec les établissements, récupérer les autorisations des parents et les transmettre aux laboratoires", explique Nawelle Dahou, médiatrice lutte anti-Covid au sein de l'Education nationale.
Les tests réalisés le 1er avril ne seront pas obligatoires. Pour l'heure, seulement 35% des élèves ont rendu l'autorisation parentale pour l'analyse salivaire. Seuls les enfants présentant des symptômes resteront chez eux.