A Grenoble, la Clinique du Mail vient de se doter d'une toute nouvelle IRM. Dotée d'un aimant plus puissant pour des images plus précises. Elle facilite un diagnostic plus précoce de la sclérose en plaques, des cancers de la prostate et des ovaires. C'est une première en France.
La toute nouvelle IRM de la Clinique du Mail à Grenoble est équipée d'un "3T", c'est-à-dire d'un aimant ultra-puissant, avec hypergradients. Une première en France avant même l'Hôpital de La Pitié-Salpétrière.
Ce "super-aimant" attire tout le métal à proximité. Il a donc fallu l'isoler hermétiquement. Coût du chantier : plus de 2 millions d'euros.
C'est le prix à payer pour obtenir des images d'une précision exceptionnelle. Grâce aux Hypergradients SuperG qui équipent cette machine nouvelle génération, on peut visualiser par exemple les fibres de notre cerveau.
La technologie est en pérpetuelle évolution. Le nouvel aimant 3T avec hypergradients offre une image de bien meilleure qualité que les machines précédentes.
Avec cette nouvelle machine, la sclérose en plaques, le cancer de la prostate ou des ovaires pourraient être diagnostiqués plus précocément
Grenoble, l'un des premiers centres IRM en France
Entre CEA, CHU et INPG, Grenoble bénéficie d’un pôle scientifique exceptionnel, bâti sous l’impulsion du physicien Louis Néel, lauréat du prix Nobel en 1970.
Les échanges entre physiciens et médecins ont ainsi permis à l’Isère d’obtenir dès 1895 le premier IRM corps entier de France grâce notamment au Professeur Jean-François Le Bas du CHU de Grenoble.
Et, en 2012, c'est à Grenoble que le professeur Chabardès implantait des électrodes dans le cerveau, sous contrôle IRM. C'était une première en Europe.
En octobre 2012, le Professeur Chabardès, neurochirurgien au CHU de Grenoble, implantait des électrodes dans le cerveau sous contrôle IRM.