Ce 14 décembre la totalité des membres de la BAC de Grenoble, la Brigade Anti-Criminalité, a déposé sa demande de rupture conventionnelle auprès du préfet de l'Isère. Une dizaine de voitures de police était postée ce matin devant la préfecture en signe de protestation.

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D'habitude les voitures de police sont garées devant la préfecture pour la protéger. Ce 14 décembre elles étaient anormalement nombreuses. Les gyrophares allumés, les sirènes éteintes. Et les agents très remontés. 

Parmi eux, Yannick Bianchéri, secrétaire départemental Alliance Police Isère, un dossier jaune dans la main avec écrit "Ruptures conventionnelles". Les 180 demandes de policiers isérois (130 de Grenoble). Le syndicaliste venait les déposer auprès du préfet de l'Isère Lionel Beffre. 

Parmi ces démissions potentielles annoncées il y a quelques jours, il y a la totalité des agents de la BAC de Grenoble, les 38 membres de la Brigade Anti-Criminalité. Les "flics" de terrain. Le mouvement de protestation viendrait de ce service, indépendamment de tout syndicat. Ils n'ont pas apprécié les propos d'Emmanuel Macron sur le contrôle au faciès dans un entretien accordé au média en ligne Brut, pas plus que l'annonce de la création d'une plateforme de dénonciation en cas de contrôles abusifs. 

D'autres policiers menacent de démissionner, une trentaine de Vienne, une dizaine de Voiron et de Bourgoin-Jallieu. 

 

La semaine dernière, une partie des policiers grenoblois avaient entamé la grève du zèle. Ils n'intervenaient qu'en cas d'appel du 17. Plus de patrouilles ni de contrôles. 

 

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