Il glisse plusieurs bulletins dans l'urne : un maire de l'Isère condamné à deux ans d'inéligibilité

Fabien Mulyk, maire de Corps (Isère), a été condamné, mardi 23 janvier, à six mois de prison avec sursis, 3 000 euros d'amende et deux ans d'inéligibilité par le tribunal correctionnel de Grenoble. L'élu, également membre du conseil départemental, a reconnu avoir glissé plusieurs bulletins de vote dans l'urne lors des élections départementales et régionales de 2021.

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Le maire de Corps et conseiller départemental de l'Isère Fabien Mulyk a été condamné, ce mardi 23 janvier, à six mois de prison avec sursis, 3 000 euros d'amende et deux ans d'inéligibilité par le tribunal correctionnel de Grenoble.

L'élu, mis en cause pour avoir voté à deux reprises aux élections départementales de 2021, et glissé deux bulletins dans l'urne également pour les régionales, avait reconnu les faits. Lui-même candidat aux élections départementales sur la liste "pour l'Isère : droite, centre et société civile" de l'actuel président Jean-Pierre Barbier (Les Républicains), il s'était par la suite retiré de ses délégations de vice-président du conseil départemental.

"Il a réagi comme quelqu'un qui a reçu une sanction. Ce n'est jamais très agréable. D'autant plus qu'une partie de notre défense consistait à ne pas être condamné pour inéligibilité, ce qui n'a pas été le cas", observe l'avocat de Fabien Mulyk, Me Christophe Sovet.

Dix jours pour faire appel

Cette peine d'inéligibilité pourrait obliger l'élu à renoncer à tous ses mandats, s'il choisit de ne pas faire appel. L'édile dispose d'un délai de dix jours. "Fabien Mulyk a décidé de prendre le temps avant de faire un choix", indique son avocat. La procédure en appel suspendrait la condamnation en première instance, ce qui permettrait au maire de conserver ses mandats.

"Monsieur Mulyk fait de la politique depuis dix ans, sa vie tourne autour. Cette peine d'inéligibilité est une certaine forme de violence : on vous prive de votre travail, mais aussi de vos rémunérations", a poursuivi Me Christophe Sovet.

Le parquet de Grenoble avait requis une peine d'un an de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité. Contacté, Fabien Mulyk n'a pas souhaité répondre à nos questions.

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