Le pont de Brignoud, endommagé lors d’un incendie volontaire survenu en avril dernier, sera bientôt rouvert à la circulation. Les travaux de pose du platelage, qui ont débuté ce mardi 15 novembre, devraient s’achever avant la fin de l’année et permettre le retour des véhicules légers.
Pour un coût estimé à 1 million d’euros, les travaux de réparation du pont de Brignoud se poursuivent. Ce mardi 15 novembre, l’installation du platelage a débuté avec la première pose de poutres et de caillebotis en métal. Au total, cent tonnes d’acier galvanisé vont être posées sur le tablier du pont, qui avait été gravement endommagé par un incendie volontaire en avril dernier.
"L’ouvrage était trop endommagé par les fortes chaleurs de l’incendie pour qu’on puisse réparer le béton et les aciers qu’il contenait, explique Florent Michel, responsable du service ouvrages d'art et risques naturels au Département de l'Isère. On a donc privilégié l’option la plus rapide possible pour remettre le pont en service."
Pas de nouveau pont avant 2026
Grâce à la technique du platelage, les véhicules légers de moins de 3,5 tonnes pourront à nouveau circuler sur l’ouvrage, déjà rouvert aux cyclistes et aux piétons . Et ce, avant la fin de l’année. "C’était une nécessité absolue pour faire en sorte que les 27 000 véhicules qui circulaient sur ce pont puissent continuer de le faire et que les entreprises et les commerçants puissent continuer leur activité, ajoute Jean-Pierre Barbier, président du département de l'Isère. Car la construction d’un nouveau pont, c’est 3 ans, donc pas avant 2026."
La réparation du pont de Brignoud reste donc une solution provisoire avant la mise en service d’une nouvelle infrastructure. Deux portiques seront également installés à ses extrémités pour limiter la taille des véhicules à 2,5 mètres. "Il y aura aussi des aires de retournement pour que les poids lourds puissent faire demi-tour" précise le président du département.
Prévue d’ici la fin de l’année, la réouverture du pont de Brignoud devrait permettre de désengorger les voies de déviation, qui supportent aujourd’hui des embouteillages constants aux heures de pointe. Pour l’instant, aucune date n’a été annoncée.
Le Département se laisse encore deux semaines avant de communiquer plus précisément sur la réouverture de l’ouvrage.