Renzo Sulli, le maire d'Echirolles réagit après les menaces de mort proférées à l'encontre de trois policiers par voie d'affichage sur sa commune ce samedi. "Ni l’intimidation, ni les menaces ne sauraient entamer notre détermination pour la tranquillité des Échirollois-es" prévient-il.
Une photo, montrant trois policiers du Groupe de Soutien de Proximité, avec la mention écrite "mort ou vif" a été scotchée samedi sur un mur du quartier de la Viscose dans la commune d'Echirolles en Isère. L'enquête est en cours mais le maire d'Echirolles a tenu à exprimer son soutien aux forces de l'ordre ce lundi dans un communiqué :
"Nous le savons, l’agitation des délinquants est souvent à la mesure des actions menées sur le terrain pour combattre leurs actes illicites et je veux donc ici saluer le travail acharné et continu de toutes les forces de sécurité, que ce soit la police nationale ou notre police municipale, et nos agent-es de prévention."
Pour lui, ces menaces sont l'oeuvre d'une "poignée de délinquants, qui pourrissent la vie des honnêtes gens" et cela prouve la "nécessité d’une plus grande présence des forces de l’ordre sur le terrain".
Depuis le début de la pandémie, les couvre-feux et les confinements qui se succèdent, la tension est montée d'un cran dans plusieurs quartiers de l'agglomération grenobloise comme dans le quartier de La Bruyère le 15 avril dernier où les policiers ont essuyé des tirs de mortiers particulièrement appuyés. La police est de plus en plus souvent prise pour cible.
Le maire d'Echirolles se réjouit donc de l'arrivée prochaine de nouveaux effectifs de police dans l'agglomération de Grenoble.