Jour de l'an ou pas, ils travaillent. Pharmaciens et médecins de garde assuraient ce lundi 1er janvier 2018 les urgences. Grosses migraines, vilaines plaies mais surtout maladies de saison en cette période de pic épidémique.
Il n’y avait guère âme qui vive ce matin premier de l’an dans les rues de Grenoble à l’exception des urgences.
Urgences chez les pharmaciens de garde pour remédier aux maux du rite de passage entre les 2 années et chez SOS médecins, mobilisé comme toujours sans interruption.
"Les gens appellent dans la nuit pour espérer avoir un RDV à 8h" explique Farika, assistante. "Là, on est sur le pont depuis fin décembre. Cela correspond à l’absence des médecins traitants en ville et à l’arrivée de la grippe".
Le centre SOS médecins assure en ce moment plus de 200 consultations par jour.
15 médecins de garde se relaient 24 sur 24 sur place mais aussi à domicile.
Richard Langlois, comme les autres, aura à peine le temps de déjeuner.
"Tous les ans, notre activité croit de 10%" explique ce médecin, "donc nous avons agrandi nos locaux pour faire face à la demande et protéger nos visites. Nous, tant que les gens peuvent se déplacer, c'est plus facile pour nous et on assure les consultations dans de meilleures conditions. A la maison, on se déplace essentiellement pour les personnes âgées et les urgences graves".
Un dispositif qui permet de décongestionner les urgences hospitalières saturées en ce moment par une épidémie de bronchiolite.
Alors premier jour de l'An ou pas, chacun dans la salle d'attente prenait aujourd'hui son mal en patience.
Voir le reportage d'Isabelle Guyader, Christian Deville et Laetitia Di Bin