Les six personnes arrêtées sur le site SNCF de Saint-Martin-le-Vinoux ont été mises en examen pour "association de malfaiteurs en vue de commettre des dégradations et tentative d’installation en réunion sur le terrain d’autrui" indique ce mardi 8 septembre le parquet de Grenoble
Dans l’affaire de Saint-Martin le Vinoux," les six personnes ont bien été mises en examen conformément aux réquisitions" indique ce mardi 8 septembre le procureur Eric Vaillant.
L'un d'entre eux qui refusait de se soummettre à des prélèvements signalétiques a finalement donné son accord au prélèvement ADN. Ils ont tous été placés sous contrôle judiciaire.
Tous les six, trois hommes et trois femmes âgés de 21 à 29 ans avaient été interpellées par la Brigade anti-criminalité de Grenoble dans la nuit de samedi à dimanche 6 septembre.
Elles ont été appréhendées "devant une clôture délimitant la zone de fret de la SNCF" à Saint-Martin-le-Vinoux en Isère "avait précisé dès hier le procureur de la République de Grenoble ajoutant "qu'il s’agirait d’une opposition à un projet immobilier sur le site de la Buisserate".
Tous ont été déférés hier soir devant un juge d'instruction pour "association de malfaiteurs en vue de commettre des dégradations", "tentative d’installation en réunion sur le terrain d’autrui, et, pour l’un d’entre eux, "refus de se soumettre aux prélèvements signalétiques".
L'enquête a été confiée à l’antenne de police judiciaire de Grenoble et à la section de recherches de la gendarmerie.