Un incendie d'origine "criminelle" a touché un poste du gestionnaire du réseau d'électricité Enedis ce mercredi à Meylan, près de Grenoble. Le parquet national antiterroriste a été informé. L'ultragauche libertaire est une nouvelle fois suspectée.
Un transformateur électrique a été la cible d'un incendie d'origine "criminelle" mercredi 13 avril à Meylan, en Isère. Cet acte fait suite à une série de dégradations sur des lignes électriques imputée à l'ultragauche, notamment l'incendie du pont de Brignoud.
La semaine passée, cet autre incendie volontaire avait causé d'importantes dégradations sur l'ouvrage dont l'avenir reste incertain. La nuit précédente, un site RTE (Réseau de transport d'électricité) avait été touché à Froges. Des inscriptions y ont été relevées dont un symbole anarchiste.
Pour ce nouvel incendie qui a endommagé un poste du gestionnaire du réseau d'électricité Enedis, l'ultragauche libertaire est une nouvelle fois suspectée, selon le procureur de la République de Grenoble Eric Vaillant, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
Brève coupure électrique
L'incident de mercredi a entraîné une coupure électrique pour environ 10 000 clients mais le courant a pu être rétabli rapidement, lorsque l'alimentation électrique de secours a pris le relais, a-t-on appris auprès d'Enedis.
"Une enquête est en cours pour déterminer l'origine de l'incendie", a ajouté une porte-parole du groupe auprès de l'AFP, soulignant qu'Enedis "travaille avec les pouvoirs publics pour renforcer la sécurité sur ce type d'installations".
Le procureur affirme avoir informé le parquet national antiterroriste de ce nouvel acte. L'enquête a été confiée à la Section de recherches de la gendarmerie. Le parquet de Grenoble n'a, pour l'heure, fait état d'aucune interpellation dans le cadre des enquêtes sur les trois incendies volontaires qui se sont produits ces derniers jours.