Un jardin médicinal conçu pour les étudiants en pharmacie de l’université de Grenoble

La recherche scientifique s'intéresse de plus en plus aux plantes. Un laboratoire de l'université de Grenoble associe l'étude sur le terrain, dans un jardin médicinal, à la recherche appliquée, en visant la découverte de nouvelles molécules thérapeutiques.

Selon une estimation, environ 50% des médicaments utilisés en pharmacie ou dans les hôpitaux seraient d’origine naturelle. L’une des sources très importantes pour le principe actif du médicament serait donc le végétal.

Il est donc important de bien connaître les plantes pour les étudiants en Pharmacie. Et ceux de Grenoble ont la chance d’avoir à disposition un jardin médicinal conçu sur-mesure par le professeur Krivobok, Docteur en pharmacie Université Grenoble Alpes.

En tout ce jardin regroupe deux cents espèces de plantes classées selon leurs effets thérapeutiques et prêtes à être touchées, manipulées et découpées. Un moyen efficace et concret pour retenir leurs vertus, les contre-indications et leurs risques toxicologiques et donc éviter les confusions.

Intervenants : Serge Krivobok, Docteur en pharmacie Université Grenoble Alpes ; Benjamin Boucherle, Chercheur en pharmacochimie moléculaire ; Ahcène Boumendjel, Directeur du Département de pharmacochimie moléculaire

Lorsque le professeur Krivobok quitte son jardin, il ne repart généralement pas les mains vides et apporte des plantes préalablement séchées et broyées, dont sont extraites des molécules. L'une des grandes recherches porte sur les plantes alpines. Pour leur adaptation à un milieu extrême.

"Ces plantes ont développé des mécanismes de survie qui passent par la production de molécule intéressante pour la survie des plantes, mais qui pourraient aussi trouver une activité en pharmacologie en thérapeutique humaine", explique Benjamin Boucherle, chercheur en pharmaco chimie moléculaire.

Les plus prometteuses des molécules seront isolées et utilisées notamment pour la dermatologie. Mais il faudra du temps avant qu’elles n’arrivent en officine puisqu’il faut compter cinq à quinze ans de travaux sur ces molécules avant qu’elles ne soient complétement prêtes à être utilisées.

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