Dimanche 15 octobre, le compte officiel X (anciennement Twitter) du préfet de l’Isère, a été utilisé pour qualifier Jean-Luc Mélenchon de "personnage extrémiste d’ultragauche et anti-républicain". Ce lundi, la préfecture affirme que son compte a fait l’objet d’un "détournement inapproprié et inacceptable" et qu'une enquête est en cours.
La préfecture de l’Isère au cœur d’une polémique dont elle se serait bien passée. Ce dimanche 15 octobre, le compte X (anciennement Twitter) du préfet de l’Isère, a publié un commentaire sous une publication de nos confrères de BFMTV du 11 octobre concernant une prise de parole de Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France Insoumise, au sujet de l’attaque terroriste du Hamas contre Israël.
Dans le commentaire posté via le compte officiel de la préfecture de l’Isère, on pouvait lire :"Quel est le temps d’antenne réglementaire pour Mélenchon qui n’est strictement plus rien à part un retraité de la vie politique. Vous accordez à ce personnage extrémiste d’ultra-gauche et anti-républicain beaucoup trop d’importance."
Ce commentaire du compte officiel du préfet de l'Isère a rapidement été supprimé.
"Un acte inapproprié et inacceptable"
Ce lundi matin, la préfecture a réagi par communiqué de presse et par un message publié sur le réseau social X. Elle dénonce "un détournement inapproprié et inacceptable" et indique qu’"une enquête est diligentée pour identifier les causes et évaluer s'il s'agit ou non d'un acte malveillant".
Ce lundi après-midi, Afif Lazrak, le directeur de cabinet du préfet de l'Isère, précise que le détournement concerne "plusieurs messages".
"Nous sommes en train d'identifier l'origine de ces commentaires", indique Afif Lazrak, qui évoque deux hypothèses : "Soit le mot de passe du compte Twitter a été utilisé délibérément et c’est un acte malveillant, soit il s’agit d’une personne en interne qui a voulu communiquer avec son compte personnel et qui a utilisé par erreur le compte officiel de la préfecture."
Dans le cas d'un acte malveillant en interne, Afif Lazrak affirme que "des santions seront prises" par le préfet.