La loi fait de chaque Français un donneur d'organes et de tissus présumé. On peut être contre bien sûr, mais dans ce cas il faut le faire savoir. Aujourd'hui vous pouvez en parler avec des soignants et des patients au CHU de Grenoble.
Parmi les patients greffés présents aujourd'hui au CHU de Grenoble, nous avons rencontré Catherine. Son sourire rayonne. Son témoignage est émouvant.
"Si je n'avais pas été greffée du foie, et du coeur, je ne serais pas avec vous !" affirme-t-elle.
Equipe : Gilles Ragris et Florine Ebbhah
"Je suis là aujourd'hui pour soutenir les médecins, et les infirmiers responsables de la coordination. C'est grâce à leur travail que je suis là. C'est grâce à mes donneurs. Je suis là pour remercier aussi leurs familles. C'est un geste de générosité considérable."
Pour Catherine, cette journée nationale reste absolument nécessaire. "On s'aperçoit que beaucoup de gens ne sont pas encore informés."
Vous pouvez rencontrer Catherine, et d'autres patients, mais aussi les soignants qui les ont sauvés, ce 22 juin au CHU de Grenoble.
Nous sommes tous donneurs selon la loi
Le responsable de l'unité de coordination grenobloise, Marc Padilla, est venu le rappeler dans le journal de France 3 Alpes. Nous sommes tous donneurs, par défaut, selon la loi en France.
Dans les Alpes, Grenoble et Annecy ont participé à un nouveau programme intitulé "dons lors d'arrêt de soins". Il s'agit de prélèvement sur le corps d'un patient condamné, en "impasse thérapeutique", pour qui tout a été tenté sans succès.
Plus de 200 greffes de reins (les plus nombreuses) ont été réalisées à Grenoble l'an passé. En France, 57 000 personnes vivent grâce à un organe greffé.
Mais les soignants manquent encore et toujours de donneurs.
Intervenants : Catherine Baconnier, Pierre Menade
Infirmier Coordination des prélévements d'organes, Jennifer Demange Infirmière Coordination des prélévements d'organes
Equipe : Gilles ragris, Florine Ebbhah, Mélanie Ducret