La menace de suppression de la ligne Grenoble-Veynes-Gap mobilise toujours les habitants du Trièves. Hier, lundi 27 mai 2019, ils attendaient de pied ferme le rapporteur de projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire qui s'est embarqué à bord pour se faire une idée de la situation.
L'abandon des petites lignes ferroviaires par l'Etat a été un des thèmes de campagne des élections européennes. Parmi elles, la pittoresque ligne Grenoble/Veynes/Gap a une fois de plus mobilisé ses défenseurs.
Ils déplorent la suppression annoncée du seul trait d'union ferroviaire entre les Alpes du Nord et celles du Sud. Faute d'investissement, le trafic entre les départements de l'Isère et des Hautes-Alpes devrait être suspendu dès l'année prochaine.
Chaque jours un millier d'usagers emprunte cette voie à l'attrait touristique indéniable, qui n'attend que le feu vert de l'Etat et son coup de pouce financier, pour la remise en état de 13 km de ligne.
Hier lundi 27 mai 2019, le député et rapporteur du projet pour un nouveau pacte ferroviaire, Jean-Baptiste Djebbari (LREM) a pris son billet pour Gap, à la rencontre des opposants à la fermeture de la ligne, et pour se faire une idée de la situation. Il était attendu de pied ferme, comme le montre ce reportage de Cédric Picaud et Didier Albrand.