Le conducteur interpellé après l'agression des militaires à Varces en Isère hier, jeudi 29 mars 2018, est toujours en garde à vue. Il devrait être poursuivi pour violence avec arme en récidive. Après des perquisitions à son domicile, la piste terroriste est totalement écartée.
L'enquête se poursuit dans l'affaire de l'agression des militaires ce jeudi 29 mars 2018 à Varces, en Isère. Hier matin, une voiture a fait mine de foncer sur des hommes de la 27e Brigade d'infanterie de montagne. 2 personnes ont été interpellées dans l'après-midi dans le quartier de l'Arlequin à Grenoble, le conducteur et sa petite amie. La jeune femme a été remise en liberté, le conducteur devrait être déféré au parquet demain matin.
La garde à vue du conducteur interpellé hier se poursuivait ce vendredi. Les policiers cherchent à connaître ses motivations. La jeune femme interpellée également hier a quant à elle été remise en liberté. Tous les deux avaient été arrêtés dans le quartier de l'Arlequin, quelques heures après l'incident de Varces. Une voiture a fait une embardée en direction d'un groupe de militaires qui rentraient de leur footing.
Une semaine après l'attentat de Trèbes, dans l'Aude, la piste terroriste a un temps été envisagée, avant que l'affaire ne se dégonfle. Lors d'une conférence de presse en fin de journée, le procureur de Grenoble a exclu toute intention "terroriste", ramenant l'affaire à un "coup de volant" donné par un automobiliste en état d'ébriété pour "effrayer" les militaires.
Contacté ce matin, le parquet indiquait que le conducteur devrait être déféré au parquet demain matin, en vue de l'ouverture d'une information judiciaire pour "violence avec arme (la voiture) en récidive". Ce dernier a en effet déjà été condamné à 25 reprises.
Les perquisitions menées à son domicile n'auraient rien donné. Aucun arme n'aurait été retrouvée. Pas de trace non plus concernant une éventuelle radicalisation des individus, la piste terroriste serait donc complètement écartée.