Renzo Sulli conserve sa place à Echirolles. Arrivé largement en tête du premier tour en mars dernier, il affrontait trois autres candidats : Alexis Jolly (RN), Alban Rosa (LFI) et Fabienne Sarrat (Divers Centre).
Maire d'Echirolles depuis 1999, Renzo Sulli, tête de liste pour "Echirolles en commun", conserve son fauteuil pour un nouveau mandat à l’issue du second tour des élections municipales. L'élu a obtenu 36,9% des voix ce dimanche 28 juin. Un scrutin marqué par une abstention historique partout en France, atteignant 68,67% à Echirolles.
"On a connu la période de confinement et nous sommes toujours dans une situation sanitaire pas réglée (...) Il était temps que ça se termine, que ça se termine bien en tout cas", a déclaré M. Sulli sur le plateau de France 3 Alpes.
De retour aux urnes, les électeurs devaient départager les quatre candidats toujours en lice à l’issue du premier tour. Outre Renzo Sulli, trois autres candidats se sont disputés la victoire : Alexis Jolly (Rassemblement national), Alban Rosa (DVG) et Fabienne Sarrat (union du centre). Le candidat RN arrive en troisième position du scrutin, totalisant 22,73% des suffrages exprimés. Juste derrière Renzo Sulli, Alban Rosa obtient 24,56% des voix et Fabienne Sarrat 15,80%.
Aux mains des communistes depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, Echirolles est un symbole de la « ceinture rouge » grenobloise. L’entre-deux tours a été marqué par la fusion des listes d’Alban Rosa (LFI), ancien adjoint à l’économie de Renzo Sulli, et Thierry Monel (Génération‑s), ancien premier adjoint qui avait obtenu 8% des voix au premier tour.
Située dans la banlieue de Grenoble, la ville d’Echirolles est l’une des plus peuplées du département de l’Isère avec 36840 habitants recensés. Retraité de la fonction publique, Renzo Sulli a succédé à Gilbert Biessy en 1999.