C’est une information France 3 Alpes : les trois candidats à l’investiture de la République en Marche pour les élections municipales à Grenoble sont convoqués à Paris le mardi 16 juillet 2019 en matinée. Chacun pourra alors défendre son projet et sa vision pour la Ville.
C’est une procédure qui prend un peu de retard. D’abord annoncée pour le courant du mois de juin, la désignation du candidat de la République en Marche pour les élections municipales à Grenoble n’interviendra finalement que le 16 juillet 2019, au plus tôt. Les trois candidats en lice sont en effet convoqués ce jour-là au siège du parti pour défendre, devant la Commission nationale d’investiture (CNI), leur projet et leur vision politique pour Grenoble.
Une audition qui donnera lieu à une délibération de la CNI dans l’après-midi même avant que le bureau exécutif ne la valide définitivement, dans un délai 24 heures. Le candidat ou la candidate sera donc connu(e) le mercredi 17 juillet au plus tard.
Un scénario quelque peu contrarié par l’émergence de plusieurs candidatures. Longtemps seule en lice, la députée Emilie Chalas a, en effet, été rejointe dans la bataille par deux autres rivaux : le référent départemental Olivier Six et la militante Cécile Prost. Elue en juin 2017 dans la circonscription de l’ancien député-maire Michel Destot, Emilie Chalas est sans aucun doute la plus connues des trois candidats. Mais son positionnement contre un large rassemblement qui engloberait la droite modérée jusqu’à certains Républicains (le Sénateur Michel Savin notamment) pourrait lui coûter cher dans un parti qui courtise désormais l’électorat de centre-droit. Emilie Chalas mise, en effet, sur une campagne au centre-gauche afin d’occuper un espace que l’actuel Maire, Eric Piolle, aimerait bien s’octroyer afin de se recentrer en délaissant son image de gauche radicale. Un pari politiquement audacieux pour la députée.
Les deux autres concurrents, eux, misent donc sur ce large rassemblement. Le référent départemental, Olivier Six, n’est engagé en politique que depuis quelques mois. Il compte bien capitaliser sur son image nouvelle et sur son expérience de chef d’entreprises pour remporter la partie. L’homme est, en effet, à la tête de deux sociétés qui emploient 150 personnes. Chef d’entreprise et novice en politique, Cécile Prost l’est également. Deux caractéristiques auxquelles elle ajoute un engagement sans doute un peu plus marqué à gauche.
Bref, à Grenoble, la République en Marche va devoir faire plus que se choisir un candidat. Le parti va devoir décider d’une ligne politique, d’une stratégie d’alliances, qui s’avéreront décisives dans l’éventuelle conquête de la ville.