Grenoble est l’un des trois plus grands pôles européens en matière de nanotechnologies. Pour garder cette longueur d’avance, la région va s’impliquer davantage financièrement mais elle demande à la métropole de Grenoble de mettre aussi la main au portefeuille.
 

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La région Auvergne-Rhône-Alpes souhaite que la métropole de Grenoble s'engage davantage en faveur des nanotechnologies, alors que les cartes sont en train d'être rebattues dans ce secteur, a indiqué lundi son président Laurent Wauquiez.

"On ne peut pas tourner le dos à ce qui est aujourd'hui un atout majeur de Grenoble", a fait valoir M. Wauquiez, en référence au mouvement anti-nanos fortement présent dans la ville.

Grenoble est avec Louvain (Belgique) et Dresde (Allemagne) l'un des trois grands pôles dans ces technologies qui s'intéressent à l'infiniment petit (un nanomètre est égal à un milliardième de mètre).

Les nanotechnologies sont au coeur de nombreuses innovations technologiques, des téléphones portables aux voitures autonomes.

Par rapport à ses concurrentes, Grenoble présente l'atout d'héberger à la fois des instituts de recherche (CEA Leti) et de grands industriels (Soitec, STMicroelectronics ou Sofradir). Toutes ces entreprises ont des plans de développement et de recrutement ambitieux.

"Après des années difficiles, c'est un immense espoir qui se lève pour nous", a souligné M. Wauquiez lors d'une conférence de presse, en expliquant que la nécessité de composants très économes en énergie redistribuait complètement les cartes, alors que l'Europe avait raté les précédentes évolutions technologiques.

"Nous avons de l'or dans les mains avec le pôle de Grenoble, avec sa R&D +pluguée+ (connectée) à un système de pré-industrialisation et d'industrialisation", a-t-il dit.

Le secteur devrait bénéficier d'un soutien public de 800 millions d'euros pendant cinq ans dans le cadre du plan Nano 2022, dont l'essentiel ira à Grenoble. Les pouvoirs publics souhaitent que les collectivités locales en financent 10%.

"La région va s'impliquer très fortement pour garder cette longueur d'avance et même l'accroître", a assuré M. Wauquiez. Elle apportera ainsi 35 millions d'euros (contre 25 millions lors du précédent plan). Le département de l'Isère financera 10 millions et M. Wauquiez "a bon espoir" que la métropole de Grenoble, à direction socialiste, apportera aussi 10 millions.

Mais la région apportera aussi deux euros pour chaque euro supplémentaire que financerait la métropole grenobloise. "On veut aider Grenoble à faire sa partie du chemin", a expliqué M. Wauquiez. "Avec cette main tendue, nous espérons un effet d'entraînement" pour renforcer "cet atout unique" que possède la ville et qui est aussi "un enjeu de souveraineté" pour le pays.




 

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