Nouvelle fusillade et soirée sous tensions dans le quartier Saint-Bruno à Grenoble

Des coups de feu ont été tirés ce mardi 22 août en début de soirée aux abords de la place Saint-Bruno, près du centre-ville de Grenoble. Ce quartier, connu pour être un point de revente de drogues, a été le théâtre de plusieurs fusillades ces derniers mois. Aucun blessé n'est à déplorer. Une enquête a été ouverte.

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Une nouvelle fusillade a éclaté, ce mardi 22 août en début de soirée, près de la place Saint-Bruno située près du centre-ville et de la gare de Grenoble. D'après les premières informations du Dauphiné Libéré confirmées par le parquet, deux hommes sur une moto ont ouvert le feu devant l'église Saint-Bruno aux environs de 17h45.

Selon les informations de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP), aucune personne n'a été touchée. À l'arrivée de la police sur les lieux, les forces de l'ordre ont retrouvé un étui de balles de 45 mm.

Sur place, des témoins ont indiqué une personne comme un des auteurs présumés des tirs, ce qui a permis aux effectifs de la brigade anti-criminalité (BAC) d'interpeller un homme de 31 ans soupçonné de violences avec arme et dégradations de biens privés. la garde à vue de ce dernier a été levé, indique le parquet de Grenoble ce mercredi.

Un groupe avec une arme longue

Les tensions ne se sont pas arrêtées là ce mardi soir sur la place Saint-Bruno, connue pour être un point de revente de drogues et déjà théâtre de plusieurs autres fusillades ces derniers mois.

Peu après 22 heures, "sept ou huit personnes" sont venues sur les lieux dont une était armée d'une arme longue, type Kalachnikov. Cette fois-ci, aucun coup de feu n'a été tiré. Mais l'auteur de l'alerte a assuré avoir été poursuivi par ces individus "tout en restant évasif sur le motif de cette poursuite", indique la DDSP. À l'arrivée de la police, le secteur était redevenu calme.

Le parquet de Grenoble a annoncé l'ouverture d'une enquête sur les premiers coups de feu tirés ce mardi. Celle-ci a été confiée à la sûreté départementale, a indiqué le procureur de la République de Grenoble, Eric Vaillant.

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