Deux nouvelles plaintes viennent d’être déposées dans l’affaire des piqûres en boîtes de nuit. La dernière en date concerne un homme de 17 ans qui affirme s'être fait piquer à son insu dans une boîte de nuit de Voiron, en Isère. Il dénonce également plusieurs vols.
C’est une "affaire sérieuse et originale" affirme Éric Vaillant, le procureur de la République de Grenoble. Et pour cause : une neuvième plainte vient d’être déposée, s’ajoutant aux autres plaintes de victimes présumées, piquées à leur insu avec une seringue lors de soirées festives dans plusieurs établissements de l'agglomération grenobloise.
Neuf plaintes et un premier vol
La dernière plainte reçue concerne un homme de 17 ans qui affirme avoir reçu une piqûre lors d'une soirée en boîte de nuit à Voiron, il y a quelques jours. Il dénonce également le vol de son téléphone, de sa montre et de sa carte bancaire. Il s'agit "de la seule des neufs plaintes actuellement reçues qui fait état d'un délit consécutif à la piqûre" précise le procureur de la République de Grenoble.
L'une des autres plaintes "est un peu différente" explique Éric Vaillant. Pas de piqûre, "il s’agirait d’un produit qui aurait pu être versé dans le verre d’une consommatrice d’une discothèque de Saint-Martin-d'Uriage".
Les analyses toxicologiques sont en cours
L’enquête, ouverte par le parquet de Grenoble, a été confiée à la sûreté départementale du commissariat de la ville. Les résultats des analyses toxicologiques devraient être "sans doute" connus en début de semaine prochaine.
"Nous exploitons toutes les images vidéos des discothèques et de leurs environs et nous recherchons le plus grand nombre de témoignages" poursuit le procureur de la République de Grenoble.
J’incite les personnes concernées à porter plainte ou à venir au moins témoigner.
Eric Vaillant, procureur de la République de Grenoble.
Pour l’instant, une quinzaine de personnes se serait présentées aux urgences du CHU de Grenoble pour "des troubles liés à ces piqûres" conclut Éric Vaillant.