Suite à un contrôle d’une boutique de « cannabis légal », le mardi 22 janvier 2019, la police de Grenoble a découvert plusieurs centaines de grammes de « vrai » cannabis ainsi que des produits dérivés au cannabis dans le frigo du magasin.
C’est lors d’un contrôle que la police de Grenoble a découvert, mardi 22 janvier 2019, plusieurs centaines de grammes de « vrai » cannabis ainsi que des produits dérivés du cannabis dans une boutique de « cannabis légal ».
- Le magasin propose des produits à base de cannabidiol (CBD), une substance issue du cannabis. La vente de CBD est légale, et sur le territoire français, la loi permet de vendre du cannabis à condition que son taux de THC (substance psychoactive) ne dépasse pas 0,2%.
Sur place, l’employée aurait déclaré spontanément aux forces de l’ordre, avoir mis dans un frigo des produits stupéfiants, comme des graines de cannabis ou encore des fleurs de cannabis, à la demande de son patron, après que ce dernier ait été interpellé et mis en examen à Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme, pour une affaire similaire. Elle a aussi expliqué qu'elle avait interdiction de revendre ces produits depuis.
La police est alors tombée sur 3 sachets d'herbe de cannabis pour un poids total de 350 grammes, 5 emballages contenant 1 gramme de résine de cannabis chacun, 12 petits bocaux d'herbe, plusieurs dizaines de plaquettes contenant des graines de cannabis, des sucettes au cannabis, des chips au cannabis, des préservatifs au cannabis, et autres produits dérivés.
Lors de son audition, la femme de 27 ans a déclaré, être salariée de la société « FOXSEEDS » depuis juin 2018 par intermittence et revendre l'ensemble des produits du magasin sur instruction de son employeur.
Le lendemain, mercredi 23 janvier 2019, le second mis en cause, l’employeur âgé de 38 ans, s’est présenté au service de police et a été placé en garde à vue.
Auditionné, l’homme a confirmé la vente des différents produits de son magasin, à l'exception du « cannabis » placé « sous scellé » dans le frigo.
La jeune femme sera renvoyée devant la justice pour « offre, cession, acquisition et détention de stupéfiants », et son patron pour « complicité d’infractions. »