Hier l'annonce est tombée, brutale. Grenoble, Saint-Martin-D'Hères et Echirolles ne feront pas partie de l'expérimentation de la PSQ, la Police de Sécurité du Quotidien. Les maires de l'agglomération demandent à rencontrer Gérard Collomb.
Ils étaient pourtant confiants. Cet été les maires de Grenoble, de Saint-Martin-d'Hères et d'Echirolles avaient écrit au Ministère de l'Intérieur Gérard Collomb pour faire valoir leurs arguments.
"Il y avait un constat sur l'agglomération" a expliqué Renzo Sulli, le maire d'Echirolles, invité du JT de France 3 Alpes. "Oui nous étions confiants" (...) au vu des violences et des attaques que nous avons subies sur le secteur".
Les trois maires ont écrit une lettre au Ministre pour demander un rendez-vous. "Nous ne savons pas sur quels critères les autres communes ont été retenues".
"Entre 2002 et 2012 on a perdu une centaine de policiers", poursuit Renzo Sulli, "même si on en a récupéré une trentaine depuis, ça ne suffit pas pour soutenir la Police Nationale".
"Pour ne parler que d'Echirolles, on ne peut pas dire que nous n'avons pas mis les moyens : 18 policiers supplémentaires, une brigade de nuit, la vidéo surveillance... Et pourtant ce sont des compétences de l'Etat !"
Dans les Alpes quelques moyens ont été toutefois alloués aux gendarmeries de Grenoble et d'Annecy, ainsi qu'au PGHM du Versoud.
Interview de Renzo Sulli, maire d'Echirolles :