Neuf militants d'Action Non Violente-COP 21 se sont emparés de trois portraits officiels du président Emmanuel Macron, dans les mairies de Biviers, Bernin et Le Versoud, mercredi 26 juin.
Le collectif d’Action Non Violente-Cop 21 avait fait parler de lui en février dernier, en décrochant des dizaines de portraits officiels du président Emmanuel Macron dans différentes villes de France. Le groupe de militants pour le climat réitère mercredi 26 juin. Neuf militants d'Action Non Violente-COP 21 se sont emparés de trois portraits dans les mairies de Biviers, Bernin et Le Versoud. Une action a également été menée à Paris et Poitiers.
?En dépit de la #canicule2019 on reste plus chaud que le #climat ! ⚡Les actions #DécrochonsMacron se multiplient, @EmmanuelMacron, l'alerte climatique retentit !
— ANV-COP21 (@AnvCop21) 26 juin 2019
Bilan : 3 portraits décrochés à Grenoble, 2 à Poitiers et 2 à Paris
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Trois militants en procès à Strasbourg
"En dépit des 10 procès déjà prévus et d’une répression démesurée, les militants restent déterminés à dénoncer l’inaction d’un président Macron se contentant toujours et encore de beaux slogans face à l’urgence climatique et sociale", explique le collectif dans un communiqué. Brandissant des banderoles pour la "Justice climatique et sociale", les militants souhaitent dénoncer "le vide de la politique climatique menée par Emmanuel Macron" mais aussi affirmer leur soutien aux trois militants Action Non Violente-COP21 qui étaient en procès à Strasbourg ce matin.Ils étaient jugés pour "vol en réunion" après avoir décroché un portrait d’Emmanuel Macron en mairie de Kolbsheim, début mars. Ils ont obtenu la relaxe au terme de leur procès devant le tribunal correctionnel de Strasbourg. Sur le parvis du tribunal, près de 150 militants sont venus leur afficher leur soutien. C'était le deuxième procès du genre en France après Bourg-en-Bresse, des amendes avaient alors été prononcées, certaines avec sursis.
Le collectif souligne que "10 procès ont eu ou auront lieu, 99 personnes ont été auditionnées dont 61 personnes placées en garde à vue, 50 perquisitions ont été menées (parfois sur le lieu de travail et avec parfois une confiscation de matériel informatique ou vidéo), une militante a été interpellée sur son lieu de travail, le BLAT (Bureau de Lutte Anti-Terroriste) a été saisie et des journalistes qui couvraient les actions ont été convoqués." Depuis le début de l’année, une soixantaine de portraits d’Emmanuel Macron ont été décrochés en France.