Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a annoncé ce lundi 29 octobre avoir porté plainte après la diffusion sur internet de messages appelant à une "purge" des policiers et a précisé que l'auteur, qui a reconnu avoir fait "une blague", a été identifié à Grenoble et est en garde-à-vue
Le jeune homme, originaire de Grenoble selon une source policière, a été identifié et est placé en garde à vue depuis 17 heures à l'hôtel de police.
Sur Twitter, il a posté des messages affirmant que l'appel à la purge "était une énorme blague et une invention de sa)part". "Elle a pris une trop grande ampleur alors j'ai décidé d'annoncer (...) que c'était une blague ! Il n'y aura ni purge à Grenoble, Paris, Genève, Lyon etc...", écrit-il.
ℹ️ Messages diffusés sur les réseaux sociaux ce week-end incitant à la violence le soir du 31 octobre : le ministre de l'Intérieur @CCastaner a déposé plainte et rappelle son soutien indéfectible aux forces de l'ordre. https://t.co/ENw6OAjgWs
— Ministère de l'Intérieur (@Place_Beauvau) 29 octobre 2018
"L'auteur a été identifié. Il prétend que c'est "une mauvaise blague", il sera poursuivi", a réagi le ministre de l'Intérieur sur Twitter. "Appeler à la "purge" contre nos policiers, c'est appeler au meurtre", a-t-il poursuivi.
Bonjour,
— Police nationale 38 (@PoliceNat38) 29 octobre 2018
Suite à votre démenti, veuillez nous contacter en MP !
Tu fais des blague au piff sur snap et tu te retrouve l’homme le plus rechercher de France pour une stupide purge qui n’aura jamais lieu #Grenoble #Paris
— Aissabcl (@AissaAskip) 29 octobre 2018
Depuis samedi, plusieurs documents circulent sur les réseaux sociaux. L'un d'eux, intitulé "Les règles de la purge de Corbeil-Essonnes" appelle notamment à attaquer les forces de l'ordre "au mortier, feux d'artifice, pétards, pierres".
Le directeur de la police en Essonne Jean-François Papineau a pour sa part porté plainte contre X ce lundi, précisant "qu'aucun incident sortant de l'ordinaire n'était pour l'heure à signaler."
Les syndicats de police avaient vivement réagi demandant "une action forte" du ministère de l'Intérieur.