Le FC Grenoble Rugby a été écrasé par le Biarritz Olympique en quarts de finale de Pro D2 samedi 22 mai (41-14). La belle saison du XV isérois et les rêves de Top 14 s'arrêtent là.
Voir Biarritz, l'un des favoris pour la montée en Top 14, prendre le dessus sur le FC Grenoble Rugby samedi après-midi dans le Pays Basque (41-14) n'est pas une surprise. Mais le lourd score a refilé un bon mal de crâne au XV isérois, dont l'aventure s'arrête là pour cette saison 2020-2021.
"On est tombé sur une très belle équipe. Félicitations aux Biarrots, ils ont fait un très bon match. Ils nous ont punis. Ca fait mal au crâne. On a mis beaucoup d'énergie et d'investissement (cette saison). On est passé par des périodes de doute. Aujourd'hui, s'arrêter au premier tour, c'est frustrant. Mais je suis fier de mes coéquipiers. On a cravaché pour revenir (pour se qualifier en barrage). On tombe avec les armes. On a un groupe jeune. On reviendra plus fort", a déclaré Steeve Blanc Mappaz, le capitaine de Grenoble, après la rencontre.
C'est fini, Grenoble s'incline à Biarritz, la marche était trop haute. Bravo à nos "Rouge & Bleu" qui ont su nous offrir une formidable deuxième partie de saison. Et Merci à vous pour nous avoir soutenu dans cette période si compliquée. Nous n'avons qu'une hâte vous retrouver !!! pic.twitter.com/Do3MR6FqLY
— FC Grenoble Rugby (@FCGrugby) May 22, 2021
Grenoble a réussi à sauver l'honneur en fin de match
Dans un stade Aguilera coloré et bruyant avec ses 1.000 premiers spectateurs autorisés cette année, le BO, appliqué et clinique, a livré une copie parfaite pendant une heure, suffisant pour éteindre un FCG déjà tout heureux d'être à pareille fête après une belle phase retour.
Hormis une absence de dix minutes juste après l'heure de jeu qui a permis aux Isérois de marquer sur deux ballons portés, l'impression dégagée par les Biarrots ce samedi, mélange de sérénité et d'efficacité, en fait des candidats très sérieux à la montée en Top 14 quatre ans après leur dernière demi-finale perdue face à
Agen.
D'abord solides et infranchissables en défense, notamment sur les mauls et dans les rucks, les coéquipiers de Steffon Armitage ont tourné à la pause avec un bel avantage (15-0), oeuvre de la botte de leur buteur Ilian Perraux, qui a laissé huit points au pied, et surtout de deux essais.
À la reprise, le peu de suspense a été levé en quatre minutes, d'abord par le talonneur remplaçant Romain Ruffenach (48e) puis par l'entrant Gavin Stark cassant deux plaquages (27-0, 52e). Déterminé à sauver l'honneur, le FCG a réussi à trouver la clé du verrou basque en profitant d'une baisse de régime locale. Les Grenoblois ont campé dans les 22 mètres locaux et sont parvenus à leurs fins à leurs quatrième et cinquième pénaltouches- essais de Nika Neparidze (63) et Laurent Bouchet (67). Dans leur volonté de revenir pour créer l'exploit, les hommes de Stéphane Glas ont surjoué à l'image de cette longue et aérienne sautée interceptée par Stark qui filait à nouveau derrière la ligne et enterrait tout espoir de retour (70e).